Il s'agit du premier long métrage de fiction sonore produit sur le territoire du Québec[1].
Synopsis
Le récit est celui d’un adolescent tiraillé entre sa vocation religieuse et l’amour. À la suite d'une projection de films tournés en Chine, le jeune Jean décide d'entreprendre une vie de missionnaire en orient au désarroi de ses parents et de son amoureuse Pauline.
Le film est une adaptation de la pièce La folle aventure de Guy Stein créée à l'occasion du 300e anniversaire de la ville de Montréal. Poitevin reprend le dernier acte de celle-ci et y intègre des images prises lors de ses missions en Chine[2].
Les théoriciens québécois s'entendent autour du fait que le film n'a pas une grande importance d'un point de vue artistique[3]. La valeur de celui-ci est surtout patrimoniale. Le film s'inscrit dans le mouvement des prêtres-cinéastes des années trente. Il s'agit du seul long métrage de fiction issu de ce mouvement[4].
↑Marchessault, Guy et Huguette Turcotte. 2007. Un pionnier du cinéma au Québec et ailleurs : Jean-Marie Poitevin, p.m.é., 1907-1987 : mémoires. Montréal : Communications et société.