Édouard Charret

	Édouard Charret
Fonctions
Député français
	6 décembre 1962 – 1er avril 1973; (10 ans, 3 mois et 26 jours)
Élection	25 novembre 1962
Réélection	12 mars 1967; 30 juin 1968
Circonscription	3e du Rhône
Législature	IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique	UNR-UDT (1962-1967); UD-Ve (1967-1968); UDR (1968-1973)
Prédécesseur	Charles Béraudier
Successeur	Jacques Soustelle
	9 décembre 1958 – 9 octobre 1962; (3 ans et 10 mois)
Élection	30 novembre 1958
Circonscription	6e du Rhône
Législature	Ire (Cinquième République)
Groupe politique	UNR
Prédécesseur	Circonscription créée
Successeur	Marcel Houël
	5 juillet 1951 – 5 décembre 1955; (4 ans et 5 mois)
Élection	17 juin 1951
Circonscription	1re du Rhône
Législature	IIe (Quatrième République)
Groupe politique	RPF
Conseiller général du Rhône
	1949 – 1955; (6 ans)
Circonscription	Canton de Lyon-III
Groupe politique	RS
Prédécesseur	Victor Combres
Successeur	Marcel Laugier
	16 avril 1967 – septembre 1967; (4 mois et 22 jours)
Circonscription	Canton de Lyon-III
Groupe politique	UNR
Prédécesseur	Marcel Laugier
Successeur	Marie-Antoinette Maurice
Biographie
Nom de naissance	Edouard Jean François Charret
Date de naissance	12 juillet 1905
Lieu de naissance	Tarare (Rhône)
Date de décès	24 mars 1984 (à 78 ans)
Lieu de décès	Caluire-et-Cuire (Rhône)
Sépulture	Cimetière de la Croix-Rousse
Nationalité	Française
Profession	Homme politique, Représentant
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Édouard Charret, né le 12 juillet 1905 à Tarare (Rhône) et mort le 24 mars 1984 à Caluire-et-Cuire (Rhône), est un homme politique français.

Biographie

Édouard Charret est représentant en produits pharmaceutiques. Il commence sa carrière politique à la Libération, après avoir participé à la Résistance. Après avoir été élu conseiller général de Lyon en 1949, il est élu député du Rhône le 17 juin 1951 sous l'étiquette du Rassemblement du peuple français^[1]. Il est constamment réélu jusqu'en 1973 dans la sixième circonscription du Rhône puis dans la troisième dans son fief de la Croix Rousse.

Entendu comme témoin dans l'affaire des « policiers proxénètes », mais jamais inculpé, il doit démissionner de son groupe parlementaire^[1]. Il se présente comme candidat indépendant aux élections législatives de 1973 mais est battu^[1] par Jacques Soustelle au premier tour, il se retire au second^[2].