Construite au IXe siècle, elle est plusieurs fois détruite. Utilisée comme grange à foin à la Révolution, elle est rendue au culte en 1825. L'église existante au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale, de style gothique, est achevée en 1864[1], Louis Dutouquet étant son architecte : son œuvre est gravement endommagée à plusieurs reprises en 1917 et 1918.
En 1899, l'architecte Paul Vilain[2] y construit une tribune en béton armé (système Hennebique)[3], permettant de recevoir un orgue de la Maison Cavaillé-Coll.
L'église Saint-Vaast après la Première Guerre mondiale - 1919.
Les restes de la tribune.
Architecture
À partir de 1937, la reconstruction intervient[4] selon les plans de Louis Marie Cordonnier dans une architecture régionaliste gothique, ou de style néo-flamand qu'apprécie cet architecte et qu'il décline également pour l'église Saint-Vaast de Béthune. L'église, d'une longueur de quatre-vingt mètres, possède un clocher culminant à une hauteur de 83 m ; construite en brique et en pierre, elle fait ainsi référence aux églises gothiques flamandes du même matériau. L'intérieur, tout comme ceux des églises Saint-Vaast à Béthune et Saint-Pierre à Merville[5], peut surprendre tout visiteur qui entre pour la première fois et non habitué à une telle vision de briques et de pierres dans un édifice religieux d'une taille qui apparaît impressionnante.
Décoration
«Saint François d'Assise recevant les stigmates»[6], «Sainte famille»[7], un «Christ en croix»[8] «le Couronnement d'épines» [9], «Moïse et le serpent d'airain»[10], «Descente de Croix»[11], «Sainte Famille dite Sainte Famille au chêne»[12], «Rencontre de saint Benoît et de Totila roi des goths»[13] sont des tableaux préservés par l'abbé Peulemeule et les soldats anglais le inscrits à titre objets monuments historiques depuis 1973.
Cloches
Le troisième niveau du clocher-porche abrite la chambre des cloches; le clocher pèse 3 700 tonnes.
Le baptême des cinq cloches a lieu le [14]. Elles sont pour l'occasion parées de dentelles. Le mois suivant, juste avant Pâques, les cloches battent pour la première fois[15].
Claire Louise Philomène pèse 550 kg ;
Marie Thérèse Céline Bernadette pèse 950 kg;
Madeleine Françoise Paule Marguerite pèse 1 500 kg;
Jeanne Marie Camille pèse 2 500 kg et
le bourdon Gaston Charles Louis Désiré accuse une masse de 5 198 kg.
La fonderie Causard est le créateur de ces cloches.
Vitraux
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