Le , Jean-Marie Le Pen arrivait en tête dans cette circonscription pourtant marquée à gauche. Grâce à un travail de terrain et une forte implantation, Pascal Terrasse part favori pour un second mandat malgré le rejet des socialistes dans le pays. En face, l'UMP présente Michel Valla qui un an plus tôt avait réussi à prendre la ville de Privas face à Yves Chastan (suppléant de Terrasse et grand favori lors des municipales dans cette ville) mais qui ne bénéficie pas du total soutien de la droite (l'UDF) dans cette circonscription malgré les soutiens de Christian Lavis et Jacques Chabal. Jean-Joël Vanhove repart pour la seconde fois sous les couleurs du FN. Le , Terrasse arrive en tête avec 37,68 % (mieux qu'en 1997) suivi de Michel Valla avec 34,42 % (mieux qu'Amédée Imbert et Christian Lavis cinq ans plus tôt) alors que Vanhove lui perd trois points mais la gauche est majoritaire en voix pour ce premier tour. Le , Pascal Terrasse est réélu avec 54,45 % contre 45,55 % pour Valla qui arrive en tête dans les cantons de Saint-Martin de Valamas, Le Cheylard, Saint-Pierreville (son fief) ainsi que dans le village de Saint-Pierreville (dont il fut maire de 1983 à 2001) avec 61 % et à Privas avec un score étriqué de 50,05 % alors que le candidat socialiste remporte les autres cantons. Désormais, Pascal Terrasse est le seul député socialiste rescapé de la vague rose de 1997 dans le département.
Deuxième circonscription (Annonay)
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du site de l’Assemblée nationale française[3].
La campagne électorale est marqué par le décès brutal de l'ancien ministre Jacques Dondoux qui avait été élu député en 1997 et qui avait l'investiture du PRG et du PS au détriment de son ancien suppléant Jean Pontier (maire de Tournon-sur-Rhône). C'est la suppléante de Dondoux, Catherine Rolin qui est propulsée titulaire alors qu'en face à droite, Henri-Jean Arnaud (trop âgé), Jean-Pierre Frachisse et Claure Faure sont hors-jeu, seul le nouveau maire d'Annonay Gérard Weber sort du lot avec Mathieu Darnaud (adjoint au maire de Guilherand-Granges) qui obtiennent l'investiture avec le soutien du sénateur Henri Torre. Mais malgré les nombreuses candidatures à droite, Weber arrive en tête avec 28,79 % contre 24,78 pour Mme Rolin et à noter les bons scores réalisés par Dominique Chambon et le jeune maire de Lamastre J-P Vallon. Le dimanche , Gérard Weber sera élu député de la 2e circonscription de l'Ardèche avec 53,84 % contre 46,16 % à Catherine Rolin qui remporte seulement le canton de Saint-Agrève (le fief de Jacques Dondoux) alors que Weber remporte les autres mais à noter qu'il est battu dans sa ville d'Annonay en recueillant 48,16 % contre 51,84 pour la candidate socialiste.
Troisième circonscription (Aubenas)
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Après avoir perdu la mairie d'Aubenas en avril 2000 à la suite d'élections partielles en raison de divergences avec sa majorité puis le canton en mars 2001, Stéphane Alaize est en sérieuse difficulté avec notamment la candidature dissidente de Gérard Bruchet alors qu'en face la droite présente un de ses espoirs avec Jean-Claude Flory, maire de Vals-les-Bains et conseiller régional accompagné de Jean-Pierre Gaillard (conseiller général de Villeneuve-de-Berg). Au soir du premier tour, l'avance de Flory sur le député sortant est assez importante et le second tour sera juste une formalité avec la victoire du jeune maire de Vals sur Alaize. Jean-Claude Flory est majoritaire dans les cantons d'Antraigues (pourtant un fief de gauche), Aubenas, Burzet, Coucouron, Joyeuse, Largentière, Montpezat, Saint-Étienne-de-Lugdarès, Thueyts, Vals-les-Bains et Villeneuve-de-Berg alors que Stéphane Alaize est juste majoritaire dans ceux de Valgorge, Vallon et Les Vans.