Le mode de scrutin est fixé par le code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans[2].
Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[3].
Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[3].
Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[3]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[4]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[3].
Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[5].
Contexte régional
En 2004, François Fillon, président sortant du conseil régional, est battu par Jacques Auxiette. La région bascule à gauche.
Comme dans le reste du territoire, le contexte national influe tout autant que le contexte régional (si ce n'est plus).
Il est cependant à noter l'alliance dès le premier tour au sein de la liste de la Majorité Présidentielle de toutes les composantes de la droite locale, alliance complexe et mouvementée.
Ainsi, en Vendée le MPF fait liste commune avec l'UMP gardant notamment la tête de liste départementale. Cependant, des tensions marquèrent cette décision, les membres de la droite parlementaire vendéenne désapprouvant le choix du Maire des Herbiers comme tête de liste, lui préférant Bruno Retailleau, en défaveur chez les proches de Villiers. Le Nouveau Centre, par la voix, entre autres, du député Préel, désapprouve les premières moutures des listes car se trouvant sous représentés, tout comme le parti de Christine Boutin qui menaça de constituer une liste autonome.
Le Mayennais Arthuis tenta longuement de constituer une liste d'union centriste, sans résultats : le Modem refuse tout alliance au second tour avec l'UMP et le NC adhère à la liste de la Majorité Présidentielle.
À gauche, Auxiette tentera de reconstituer, comme en 2004, une liste d'union de la gauche. Comme dans toute la France le MRC et le PRG s'allient au Parti socialiste[6]. Le PCF soutient la liste socialiste en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne, alors que les fédérations de la Sarthe et de la Vendée rejoignent le Front-de-Gauche[7]. Enfin, plusieurs membres des Verts créent le mouvement Écologie Solidarité, qui refuse la stratégie d'autonomie lancée par le national et dénoncent un « glissement de Europe Ecologie vers des alliances au centre et même à droite »[8], ils sont exclus de leur parti et soutiennent la liste socialiste[9].
Le Front de Gauche, moins le PCF dans trois départements mais élargit au NPA[10], et Europe Écologie Les Verts, alliés à Cap21, présentent des listes indépendantes.
Avertissement : les résultats des intentions de vote ne sont que la mesure actuelle des rapports de forces politiques. Ils ne sont en aucun cas prédictifs du résultat des prochaines élections.La marge d'erreur de ces sondages est de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1000, 2,2 % pour 2000 et 1,6 % pour 4000[11].