Émile Barthès
Émile Barthès, né le à Castres (Tarn) et mort le à Albi (Tarn), est un prélat catholique français, évêque auxiliaire d’Albi de 1932 à sa mort. BiographieFormationNé dans une famille d’artisans et de marchands languedociens, il entre, en 1900, à l’école des frères et au Petit séminaire de Castres. Il continue ensuite sa formation à l’université de Poitiers en 1906. Licencié en lettres et ordonné prêtre le , il enseigne le français à l’école Saint-Hilaire de Niort entre 1908 et 1910, puis la théologie au Grand séminaire d’Albi de 1910 à 1914[1]. Front et prêtriseBrancardier au GDB 31 dès août 1914 puis au 9e RAC dès mai 1915, le père Émile Barthès passe toute la Première Guerre mondiale sur le front. Il y écrira notamment un monumental journal de guerre, à partir duquel sa nièce dactylographiera un texte intitulé Memorandum, en 7 volumes, 2456 pages illustrées par 601 photos et 63 cartes postales[2]. À la démobilisation, en 1919, l’abbé Barthès retrouve le Grand séminaire d’Albi. Mgr Pierre-Célestin Cézerac, qui apprécie son conservatisme prudent, le fait vicaire général en 1929[1]. ÉpiscopatLe , il est nommé évêque auxiliaire d'Albi et évêque titulaire de Verbe (de) par le pape Pie XI. Il est alors consacré le suivant par Mgr Pierre-Célestin Cézerac, assisté de Mgrs Joseph Giray et Charles Challiol[3]. Mgr Barthès accomplit en parallèle un travail littéraire. En 1934 il soutient une thèse de doctorat ès lettres sur Eugénie de Guérin et contribue à la publication des Lettres d'Eugénie de Guérin à Louis de Bayne et à son frère[4]. Il compose des récits autobiographiques, qu’il destine originellement à sa seule famille et publie une Histoire du petit séminaire de Castres. Il meurt le à Albi, victime d’une maladie brutale[1]. L’Académie française lui décerne le prix Marcelin Guérin en 1926 et le prix Botta en 1930 pour ses ouvrages sur Eugénie de Guérin. Références
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