Le mot mélange l'acronyme « ENA » (l’École nationale d'administration) et la racine grecque arkhos, qui signifie « pouvoir » avec le suffixe « -arque » (que l'on trouve par exemple dans le mot « monarque »). Ce mot désigne une oligarchie où tous les postes-clés sont détenus par des anciens membres de cette école.
Chevènement, Gomez et Motchane sont eux-mêmes diplômés de l'ENA. Par leur pamphlet, ils critiquent « la sélection sociale des élèves, la logique du classement [et] la faiblesse de la formation » de leur ancienne école[1].
L'ouvrage utilise pour la première fois les termes d'énarchie et d'énarque[2],[3]. Ce deuxième terme a ensuite été plus largement repris que le premier, au point de passer dans le langage courant.
Edwy Plenel parle d’« énarchie », terme défini par « droit que se donnent les énarques de gouverner la société sur base de leur diplôme[4] ».
Notes et références
↑Philippe Teillet, Jours de la Cinquième République, p. 21, 2011, Presses Universitaires de Grenoble.
↑Jérémy Collado, « Le masque et la plume », Charles, no 15, (lire en ligne, consulté le ).