Le 207e BTM est formé en 1946 à Metz[1],[2]. En octobre 1947, le bataillon est désigné pour intervenir sur l'île de Madagascar en proie à une révolte anticoloniale. Son départ est retardé par les grèves de 1947 en France et le 207e BTM ne débarque à Madagascar que le . Il rejoint Tôlanaro (Fort-Dauphin), Antsirabe et Toliara (Tuléar)[1]. Le bataillon n'est engagé dans les opérations contre les rebelles qu'à partir d'août 1948. Le bataillon déplore six morts pendant ses opérations à Madagascar, dont un par noyade, un exécuté pour désertion et un par abus d'alcool[3]. Il quitte l'île à destination de l'Indochine le [3] ou le [1].
Débarqué le , le bataillon opère dans la région de Biên Hòa en Cochinchine. Il est dans le secteur de Gò Công en mars 1949[4].
L'insigne du bataillon est homologué H.520 en mai 1947[1]. Il présente un écu très allongé, coupé en deux par un fusil MAS 36 à baïonnette en pal. La partie gauche de l'écu est bleue et porte l'inscription 207 en jaune tandis que la partie droite, verte, porte l'inscription BTM en jaune[2].
Une étoile chérifienne verte broche sur le fusil et est chargée d'un écusson aux armes de Metz[2].
Références
↑ abc et dJacques Sicard, « L'armée française face à la rébellion malgache, 1947-1949 », Armes Militaria Magazine, no 261, , p. 51-60 (lire en ligne)
↑ abc et dJ. Simon, Les insignes de l'infanterie d'Afrique, Symboles & Traditions, , 116 p., p. 25 & 65
↑ a et bJean Fremigacci, « Bataillons marocains en 1947-1948 à Madagascar », dans Frédéric Garan, Défendre l'Empire : des conflits oubliés à l'oubli des combattants, 1945-2010, Vendémiaire, (ISBN978-2-36358-077-1 et 2-36358-077-X, OCLC858201682, lire en ligne), p. 16 & 30