Le 20e régiment de chasseurs à cheval trouve son origine dans la Légion de Luckner. Celle-ci fut créée par le décret du , qui ordonnait au Maréchal de Luckner de lever une légion franche composée de 26 compagnies, dont 18 d’infanterie composant deux bataillons, et 8 de cavalerie formant deux escadrons. Peu après cette légion prit le nom de Légion du Centre. En juin 1793, la cavalerie de la légion fut formée en régiment de chasseurs à cheval, qui prit le numéro 13, comme étant le premier des corps de nouvelle formation, mais un autre régiment avait pris le même numéro ; une décision ministérielle trancha en faveur de celui-ci, et c’est le numéro 20 qui échut aux cavaliers de l’ex-Légion du Centre.
1807: Le 8 février, il charge avec fougue à la Bataille d'Eylau, puis participe aux combats de Königsberg (), Guttstadt et Heilsberg. Le brigadier Henri, faisant partie du peloton d'escorte de Murat ce jour-là, le cheval de Murat est abattu et c'est Henri qui lui donne le sien. Murat demandera la Croix pour ce cavalier.
1808: le régiment est cantonné en Prusse, brigade de cavalerie légère du 2e Corps d'Armée du Maréchal Oudinot. Le 4e escadron est versé dans un régiment provisoire destiné à combattre en Espagne.
De 1810 à 1813, les 3e et 4e escadrons sont en Espagne sous les ordres du lieutenant-colonel de Verigny.
En mai 1811 ils seront à la bataille de Fuentes de Onoro à la brigade du général Fournier Sarloveze et enfonceront un carré anglais. À Guarda, Parquin et Soufflot enléveront chacun un drapeau aux Portugais. Le 2e escadron rejoint l'Espagne avec le commandant Curely.
En 1812, le régiment est à la Grande Armée avec le colonel de La Grange au 2e Corps du Maréchal Oudinot. On se souviendra du passage du gué de Studienka. C'est un régiment de cavalerie qui la retraite accomplie peut présenter encore 100 cavaliers montés et armés.
Re-créé en 1873, il est en garnison à Rambouillet puis à Vendôme au quartier Rochambeau, il n'est pas engagé dans des opérations de guerre avant 1914 et reste en métropole durant toute cette période.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Claude Sylvestre Colaud nommé capitaine en 1792, Kellermann, qui appréciait déjà ses brillantes dispositions pour la carrière des armes, le prit auprès de lui comme aide-de-camp. Son premier exploit dans cette campagne lui valut le grade de colonel du 20e Régiment de Chasseurs à Cheval[7].
En 1878, le futur Maréchal Lyautey fait son stage au 20e Chasseurs à Rambouillet. Promu lieutenant en , Lyautey est affecté au 20e régiment de chasseurs à cheval puis muté sur sa demande à Châteaudun.
↑20e Régiment de chasseurs à cheval, Journaux des marches et des opérations, cote S.H.D : 26N893
↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007