Une des plus anciennes représentation de la scène de Bethléem. Relief en marbre de la pierre tombale de Sangri à Naxos. Vers 400 apr. J.-C. Musée byzantin d'Athènes.
Mai : Gaïnas demande une église à l'intérieur de Constantinople pour les Goths ariens ; Arcadius refuse après la supplique du patriarche Jean Chrysostome[6].
12 juillet : soulèvement de Constantinople, provoqué par la terreur que fait régner depuis le début de l'été Gaïnas, chef des fédérésGoths, qui, ayant pris la ville, dévalise les banques, brûle le palais impérial et - il est arien - tente de s’emparer d’une église chrétienne, ce qui provoque la colère de la population qui massacre 7 000 Goths[5] dans une église où il s’étaient réfugiés. L’autre partie de ses troupes, après avoir échoué à passer en Asie par l’Hellespont défendu par Fravitta, s’enfuit sur la rive gauche du Danube[2].
23 décembre : dans leur refuge au-delà du Danube, après leur fuite de Constantinople, Gaïnas et ses Goths sont attaqués par les Huns, qui le massacrent avec ce qui restait de son armée. Sa tête est envoyée par le chef Hun Uldin comme cadeau à Constantinople[4].
↑Catherine Virlouvet (dir.) et Claire Sotinel, Rome, la fin d'un empire : De Caracalla à Théodoric 212 apr. J.-C - fin du Ve siècle, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 687 p. (ISBN978-2-7011-6497-7, présentation en ligne), chap. 9 (« L'illusion théodosienne (382-410) »), p. 464.
↑ a et bCes chiffres sont certainement exagérés, incluant peut-être les femmes et les enfants.
↑Edward von Muralt, Essai de chronographie byzantine pour servir à l'examen des annales du Bas-Empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, Saint-Pétersbourg, Eggers, (présentation en ligne)
↑L' art de verifier les dates des faits historiques, Paris, Desprez, (présentation en ligne)