Henri l'Oiseleur intervient en Lorraine pour soumettre le comte Boson, frère de Raoul de Bourgogne, qui s'est emparé de terres ecclésiastiques ; Boson lui rend un serment de fidélité et restitue les domaines pris aux évêchés de Verdun et de Metz. Après cet accord, Herbert et Hugues se rendent de nouveau auprès de Henri pour le décider à intervenir en faveur de Charles le Simple, mais celui-ci refuse ; Herbert fait alors volte-face, fait hommage à Raoul contre la cession définitive de Laon. Charles le Simple est remis en captivité[5].
Novembre : entrevue entre Hugues d'Arles et Raoul de Bourgogne à Vienne. Raoul semble obtenir la suzeraineté effective sur le comté de Vienne qui est attribué à Eudes, fils d'Herbert de Vermandois. Hugues retourne en Italie pendant que Raoul se rend à Reims où il fait la paix avec Charles le Simple, lui rendant le palais d'Attigny[9].
Complot déjoué en faveur de Christophoros, fils de Romain Ier, ourdi par son beau-père le patrice Niketas, qui est fait moine[12].
Famine due à un hiver rigoureux dans l'Empire byzantin (927-928). Pour acheter des denrées alimentaires, la petite paysannerie vend ses terres à des prix très inférieurs à leur valeur, souvent de plus de la moitié. L’empereur rétablit le droit de préemption, l’élargit à la communauté villageoise en tant que telle, mais le limite à six mois (928). Cette disposition est insuffisante car les faibles n’avaient plus de quoi acheter les terres vacantes et les puissants ont pu acheter durant l’hiver 927-928 des villages entiers[3].