Le capitaine Hastings est de retour en Angleterre. Hercule Poirot l'accueille à la gare et lui annonce qu'il y a quelques jours, il a reçu une curieuse lettre, signée « A.B.C. », lui disant d'aller à Andover le . Quelques jours plus tard, le 22, Poirot et Hastings reçoivent une visite de l'inspecteur Japp, qui leur apprend qu'une marchande nommée Ascher a été frappée à mort. Les soupçons se dirigent vers le mari de la victime, qui a déjà menacé de la tuer par le passé. Un guide des chemins de fer A.B.C a été laissé au côté de Mme Ascher. La nièce de la victime, Mary Drower, est sa seule parente vivante. Elle est très triste, d'autant plus qu'elles devaient fêter l'anniversaire de Mary ensemble.
Une seconde lettre parvient à Poirot, lui donnant rendez-vous à Bexhill. Là, le corps d'Elisabeth (dite Betty) Barnard, qui a été étranglée, est découvert par un homme promenant son chien. Poirot remarque que le nom de la première victime commence par A et qu'elle habitait à Andover et qu'ensuite, c'est B pour Bexhill et Barnard. Peut-être l'assassin désire-t-il faire tout l'alphabet ? Et pourquoi les lettres sont-elles adressées à Poirot ? L'assassin serait-il un fou homicide qui aurait une manie de l'alphabet ? Et surtout, existe-t-il un lien entre les victimes ?
A.B.C. contre Poirot (trad. Françoise Bouillot), dans : L'Intégrale : Agatha Christie (préf. Jacques Baudou), t. 5 : Les années 1936-1937, Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Les Intégrales du Masque », , 1344 p. (ISBN2-7024-2152-0, BNF35535366)