Le roi leur concéda une terre sur la rive en bordure de la rue Saint-Denis où fut érigée une chapelle dédiée à Saint-Georges dite In suburbio Parisiaco, haud procul a moenibus c'est-à-dire dans la banlieue de Paris, non loin des murs[2],[3].
En 1138, les religieux de Saint-Magloire quittèrent la cité pour s'établir dans leur domaine de la rive droite rue Saint-Denis, au sud de l'église paroissiale Saint-Leu-Saint-Gilles qui fut édifiée en 1235. Deux religieux restèrent dans l'église Saint-Barthélémy de la Cité qui devint le centre d'une petite paroisse[6]. Le jeune duc Geoffroy II de Bretagne donne en 1181, confirmation de l'accord conclu entre l'abbaye Saint-Magloire de Paris et le prieuré royal Saint-Magloire de Léhon[7]
Henri Ier (1008-1060), roi des Francs de 1031 à 1060, donne aux moines de l'abbaye Saint-Magloire de Paris, dans le comté de Paris, la dîme des essarts en forêt d'Yvelines et l'église neuve des Essarts-le-Roi avec ses dîmes[8]
Possessions dans le diocèse de Chartres
En 989 Robert-le-Pieux donne à l'abbaye des dîmes en forêt d'Yveline, omnis terris Aquiline, que son fils, Henri Ier confirme en 1031-1032 [9]
Seigneurie de Méré, dans les Yvelines que l’Archevêque conserva jusqu’en 1790.
Seigneurie du Lieutel, dans les Yvelines, vendue le à Guillaume Robichon,
Prieuré de Versailles vendu au roi en 1673. Dans quelques cas cependant, les anciens titres passèrent au nouveau
Prieuré de Saint-Martin d'Ez, que Saint-Magloire avait reçu de Marmoutier en 1181, et passa à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise, dans le seconde moitié du XVIe siècle. Nicole de Saint-Ouen, qui devint abbé de Saint-Magloire, en remplacement de Charles Boucher d'Orsay, en était encore titulaire en 1554.
L'église et le couvent furent, en partie, démolis quelques années après, ce qui en restait fut occupé par un aubergiste, avant d'être également démoli.
Abbés
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Abbés réguliers
970 : Junan
1294 : Louis de Montfort, c'est sous son ordre qu'est rédigé le Petit Cartulaire, en 1294,
1328 : Jean de Rozay. Procéda en 1328 à un inventaire des titres, et en 1331, fit réaliser la rédaction du Grand Cartulaire,
1209 : à la suite de l'arbitrage de Pierre de Nemours (?-1220), évêque de Paris, Thomas de Bruyères[11] cède à l'abbaye Saint-Magloire de Paris la dîme du fief de Séquigny qui revenait à la cure de Sainte-Geneviève-des-Bois (charte LXIX)[12].
↑Les archives départementales d'Indre-et-Loire conservent de ce diplôme une copie très ancienne, très effacée, et une portion de l'original rédigée vers 999, no H.364 3 parchemins
↑Adrien Friedmann, Paris, ses rues, ses paroisses du Moyen Âge à la Révolution, Plon, , p. 30.
↑Archives départementales d'Indre-et-Loire, série H 988-1175, Supplément du répertoire des abbayes, prieurés et couvents, commanderies, hospices et maladreries. Pièce: H 1027
↑Recueil des Histoires des Gaules et de la France…, t.XI, p. 568.
↑ Rambouillet. Société archéologique de Rambouillet (1906), t. 19, p. 271.
René Merlet, Les origines du monastère de Saint-Magloire de Paris. [article] dans: Bibliothèque de l'École des chartes, Année 1895, 56 pp. 237-273. Texte en ligne [1]