Abdülmecid II ou Abdulmejid II ( - ) est le 101e et l'un des derniers califes du monde musulman (1922-1924). Sa fonction est uniquement religieuse, le sultanat ayant été aboli par le républicain Mustafa Kemal en novembre 1922. Dans le monde arabe, Hussein ben Ali lui succède pendant seulement quelques mois[1],[2]. Les deux sont traditionnellement considérés comme les derniers califes de l'islam sunnite[3].
Il meurt en exil à Paris en 1944 puis son corps est transporté à Médine pour y être enterré[4].
À côté de son activité de calife, Abdülmecid II s'implique dans la peinture et réalise plusieurs toiles représentant son épouse lisant Goethe[5] ou jouant Beethoven[6]. Il collectionne aussi les papillons[7].
Il est aussi un nom important de la peinture turque du début du XXe siècle. Après sa déposition, il s'exile en France, demeurant chef de la dynastie ottomane. Il meurt en à Paris, puis est enterré à Médine (Arabie saoudite).
↑Joshua Teitelbaum, « Sharif Husayn ibn Ali and the Hashemite Vision of the Post-Ottoman Order: From Chieftaincy to Suzerainty », Middle Eastern Studies, vol. 34, no 1, , p. 103–122 (ISSN0026-3206, lire en ligne, consulté le )
↑Olivier Hanne, « La révolte arabe en 1916 : mythe et réalité », TELEMME - Temps, espaces, langages Europe méridionale-Méditerranée, SPM, , p. 331 (lire en ligne, consulté le )
↑Joshua Teitelbaum, The Rise and Fall of the Hashimite Kingdom of Arabia, C. Hurst & Co. Publishers, (ISBN9781850654605, lire en ligne) :
« Ochsenwald has written that the vilayet of Hijaz was perhaps 'the Arab province most valuable to the Ottoman Sultan.' Possession of the Haramayan was a sine qua non for any sultan-caliph, and to be seen as the defender and benefactor of Islam's two holies cities was fundamental to the legitimacy and prestige of the ruler. »
Reportage sur la sultane Neslişah, petite-fille du dernier sultan Mehmed VI, sur l'exil de la famille impériale ottomane sur YouTube : interview réalisée par Frédéric Mitterrand