Alors que Mémé vient de mourir, Armand Lebrecq, pharmacien à Chatou dans les Yvelines, doit jongler entre un père atteint d'Alzheimer, une femme qui ne veut plus le quitter (Hélène), une maîtresse qui devient envahissante (Alix)… Sans compter qu'Armand doit préparer un tour de magie pour l'anniversaire de la fille de cette dernière, Julie. Et dans tout ça, qu'est-ce qu'on fait pour Berthe ? On l'enterre ou on l'incinère ?
Comme dans tous les films de Bruno Podalydès depuis Versailles Rive-Gauche, son frère Denis tient le rôle principal.
C'est en revanche la première collaboration de Valérie Lemercier avec le réalisateur. Elle explique qu'elle avait d'abord refusé le rôle à cause de son agenda chargé mais qu'elle a changé d'avis quand elle a vu les réactions de Denis et Bruno Podalydès : « Et puis j’ai vu la tête des frères Podalydès. Ils étaient déçus, mais tellement pas combatifs, une sorte d’abattement résigné… Ça m’a convaincue[2]. »
Pour Isabelle Regnier du Monde, Adieu Berthe« est le film le plus accompli, le plus totalement enthousiasmant de son auteur[4] ». Amélie Dubois des Inrockuptibles partage le même enthousiasme : elle y voit « le plus beau film » de Bruno Podalydès et regrette que le film n'ait pas été sélectionné en compétition au festival de Cannes[5]. Nicolas Schaller, dans Le Nouvel Observateur, se réjouit de cette nouvelle comédie après la déception de Bancs publics (Versailles Rive-Droite)[6]. Charlotte Renaud, dans la revue Étvdes, trouve la première partie du film « hilarante » et la seconde « un peu longue »[7]. Dans le mensuel So Film, Emmanuel Burdeau apprécie la satire autour du « business du deuil » mais trouve la représentation du couple moins réussie[8]. Dans L'Express, Éric Libiot juge que le film n'est « ni mauvais, ni satisfaisant »[9].
Avec 702 626 entrées en France, Adieu Berthe se classe à la 2e place des films français les plus rentables de 2012[1].
↑ a et bOndine Millot, « Valérie Lemercier, l'humour porteur », Libération, (lire en ligne, consulté le )
↑« Festival de Cannes 2012 : La sélection de la Quinzaine des réalisateurs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Isabelle Regnier, « Adieu Berthe, l'enterrement de mémé : Rire, parce qu'avec les Podalydès, la mort peut aussi vous rapprocher », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Amélie Dubois, « Adieu Berthe ou l’Enterrement de mémé : Humour et magie portés par des acteurs géniaux », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)