Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Aida

Aïda

Aida
Description de cette image, également commentée ci-après
« Immenso Fthà ! »
Le « Tout puissant Ptah » invoqué par le chœur du finale de l'acte I.
Statue du dieu égyptien trouvée à Thèbes.
XVIIIe dynastie égyptienne, règne d'Aménophis III.
Musée égyptien de Turin.
Genre Opéra
Nbre d'actes 4
Musique Giuseppe Verdi
Livret Antonio Ghislanzoni
Langue
originale
Italien
Sources
littéraires
Auguste-Édouard Mariette
Dates de
composition
1870-1871
Création
Opéra khédival
Le Caire ( Égypte)

Représentations notables

Personnages

  • Amneris, fille du roi d'Égypte (mezzo-soprano)
  • Aïda, esclave érythréenne au service d'Amneris (soprano)
  • Amonasro, roi d'Éthiopie, père d'Aïda (baryton)
  • Radamès, capitaine égyptien (ténor)
  • Ramphis, grand prêtre égyptien (basse)
  • Le roi d'Égypte (basse)
  • La grande prêtresse (soprano)
  • Un messager (ténor)
  • Prêtres et prêtresses, ministres, capitaines, soldats, fonctionnaires, esclaves et prisonniers éthiopiens, peuple égyptien (chœur)

Aida (Aïda en français) est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret d'Antonio Ghislanzoni d'après une intrigue d'Auguste Mariette, créé le à l'Opéra khédival du Caire.

Genèse

Commandé par le khédive égyptien, Ismaïl Pacha, pour les fêtes d'inauguration du canal de Suez, l'opéra a été représenté pour la première fois au nouvel opéra du Caire, construit pour l'occasion. Le théâtre avait été inauguré le , par une représentation de Rigoletto, et le canal le suivant. Prévue pour , la création d'Aïda fut retardée jusqu'au en raison du siège de Paris, où Mariette se trouvait bloqué avec les décors et les costumes[1]. L'archéologue Mariette avait fourni l'idée et suivi de près le travail de mise en scène, afin que le spectacle fût conforme à ce qu'on savait de l'ancienne Égypte[2]. Craignant un échec, il retira son nom avant la première.

Verdi n'était pas très favorable à une création en Égypte car le public ne serait pas populaire (pas d’Égyptiens) et allait être constitué par une sorte d'aristocratie à l'allure mondaine.[réf. souhaitée]

« Mais, si ce malheureux opéra devait quand même voir le jour, pour l'amour du ciel, pas de réclames, pas ces chichis qui sont pour moi une humiliation suprêmement humiliante. Oh, tout ce que j'ai vu à Bologne et ce que j'entends maintenant à Florence me soulève le cœur ! Non, non… je ne veux pas de Lohengrinades. Plutôt le feu !! »

Il n'y participe pas et se consacre à la représentation d'Aida à Milan deux mois plus tard.

Création

Verdi ne désirait pas, à l'origine, écrire d'ouverture pour son opéra, mais un simple prélude orchestral ; Il composa tout de même une ouverture de type « pot-pourri » qu'il décida finalement de ne pas faire exécuter à cause de — dit-il — sa « prétentieuse insipidité ».

Aida eut énormément de succès lors de sa première au Caire le . Les costumes, les accessoires et la mise en scène avaient été assurés par Auguste Mariette. N'ayant pas assisté à cette première, Verdi ne fut pas satisfait par ce succès parce que la salle n'était composée que de dignitaires invités, d'hommes politiques et de critiques, mais d'aucun membre du grand public. Il a donc considéré la première européenne, à la Scala de Milan, le , comme la véritable création de son œuvre.

Le rôle d'Aïda avait été écrit pour Teresa Stolz, qui l'interpréta à Milan.

Interprètes de la création

Costume de la grande prêtresse à l'Opéra Bastille.

Réception

Verdi dirigeant en 1880 la première à l'Opéra de Paris

Les premières au XIXe siècle

Représentations successives

Représentation d'Aïda au Théâtre du Capitole de Toulouse en 1973.

La création en Italie eut lieu le au Teatro alla Scala de Milan.

En 1901, l'opéra est joué à Venise[7]

Le , une représentation pharaonique s'est déroulée au Stade de France à Paris. Quelque 67 000 spectateurs étaient venus assister à l'évènement[réf. nécessaire].

Interprètes de la production de Milan

Argument

L'action est située à Memphis et à Thèbes au temps des pharaons et met en scène l'intrigue amoureuse entre Aïda, une esclave éthiopienne, et Radamès, un officier égyptien, contrariée par le conflit armé opposant leurs deux peuples.

Acte I

Bref prélude : dans un tempo lent, des violons divisés jouent pianissimo le thème d'Aïda, thème doux et léger. Est ensuite exposé, aux violoncelles d'abord, puis à tout l'orchestre, le thème des prêtres qui seront une des clés de voûte de l'intrigue, notamment le grand-prêtre Ramphis : une longue et sombre phrase descendante qui apparaît de nombreuses fois durant l’œuvre. Les deux thèmes très contrastés s'opposent jusqu'au climax : un fortissimo général où se mêlent les deux thèmes : Aïda se révolte contre son sinistre destin où les prêtres et la fatalité la précipiteront. Cependant l'orchestre déjà diminue d'intensité et le prélude se termine dans le calme. D'après la brochure « L'Avant-Scène Opéra » consacrée à Aïda, il semble que Verdi ait, un instant, voulu remplacer son prélude par une ouverture. En fait, cette ouverture, d'une durée plus longue, fut utilisée lors de la première italienne, qui eut lieu le à La Scala ; mais, par la suite, Verdi décida d'en revenir au prélude qu'il avait composé pour la première du Caire.

Premier tableau - Une salle du palais royal

Le grand-prêtre Ramphis confie au jeune capitaine Radamès que l'armée éthiopienne s'apprête à envahir la vallée du Nil, ce qui représente une menace pour Thèbes. Il lui apprend aussi que la déesse Isis a déjà désigné celui qui commandera l'armée égyptienne pour arrêter l'ennemi. Resté seul, Radamès rêve d'être ce chef et de vaincre l'agresseur. Avec la victoire, il pourra ainsi demander, en récompense, Aïda, l'esclave éthiopienne d'Amneris, la fille du pharaon (« Celeste Aida »). Radamès aime secrètement Aïda mais il ignore que celle-ci est la fille du roi d'Éthiopie, Amonasro. Éprise de Radamès, entre Amneris, suivie d'Aïda. Devant le trouble de cette dernière à la vue de Radamès, elle devine le sentiment qui existe entre les deux jeunes gens. En proie à la jalousie, elle questionne son esclave pour connaître la vérité, puis la menace. Entrent ensuite le Roi d’Égypte ainsi que les prêtres et soldats alors qu'un messager apporte une terrible nouvelle : la ville sacrée de Thèbes est encerclé par l'armée éthiopienne, commandée par le redoutable Amonasro. « Mio Padre ! » s'écrie Aïda, mais personne ne l'entend dans l'émotion générale. Conformément au choix de la déesse Isis, le pharaon désigne Radamès pour diriger l'armée égyptienne dans un rythme de marche martial. Amneris clame à Radamès qu'il doit revenir vainqueur, cri repris par toute l'assistance, y compris Aïda. Restée seule, cette dernière se reproche d'avoir souhaité une victoire, synonyme de défaite pour son père et pour sa patrie (« Ritorna vincitor »).

Second tableau - Le temple de Vulcain, à Memphis

Dans le temple alternent les invocations de la grande prêtresse et de ses acolytes (depuis les coulisses) et les prières des prêtres (sur scène), puis des prêtresses se livrent à une danse rituelle, à la suite de quoi Ramphis invoque le dieu Ptah et remet solennellement à Radamès l'armure et le glaive sacrés, emblèmes de son commandement sur les armées égyptiennes.

Acte II

Premier tableau

Dans ses appartements, Amneris attend avec impatience le retour de Radamès qui a vaincu les Éthiopiens. Même la danse des petits esclaves maures ne parvient pas à la distraire de ses pensées. Sa jalousie est ravivée par l'arrivée d'Aïda. Voulant savoir si son esclave aime Radamès, elle lui annonce brutalement la mort de ce dernier. Le désespoir d'Aïda est éloquent. Amneris révèle alors à Aïda que Radamès est vivant, puis laisse éclater sa fureur devant sa joie. L'écho lointain d'une sonnerie de trompettes, annonçant le retour de l'armée égyptienne, met fin à l'affrontement entre les deux femmes.

Second tableau

La grande place de Thèbes. Le peuple salue chaleureusement l'arrivée du souverain accompagné d'Amneris, Ramphis et Aïda. Précédées par la célébrissime « marche des trompettes » (passage le plus connu de l'opéra), les troupes égyptiennes défilent devant le Roi. Le défilé se termine par l'arrivée de Radamès, porté en triomphe. Le Roi rend hommage au sauveur de la patrie et s'engage à exaucer ses désirs. Radamès obtient tout d'abord que soient amenés les prisonniers. Aïda reconnaît son père parmi les captifs. À mi-voix, Amonasro lui ordonne de ne pas le trahir, puis implore la clémence des vainqueurs. Il reçoit l'aide de Radamès qui demande la libération des prisonniers. Tenant ses engagements et malgré la mise en garde de Ramphis, le Roi gracie les captifs et accorde la main de sa fille au chef victorieux. Alors qu'Amneris laisse éclater sa joie, Radamès et Aïda sont désespérés, tandis qu'Amonasro rumine sa vengeance. Ce morceau d'ensemble se termine par le rappel de la marche des trompettes qui conclut théâtralement le deuxième acte.

La Marche des trompettes

Immédiatement, cet air connu aussi sous le nom de marche triomphale dépassa le succès de l'opéra, lui-même très grand. Si ses accents martiaux le firent reprendre (jusqu'à aujourd'hui) par la plupart des armées européennes et au-delà, il fit l'objet de trois détournements. Le premier, quelques années après sa création, par les partisans de l'unité italienne qui en firent leur hymne de ralliement ; le second par les pacifistes qui, en retour, y rajoutèrent des paroles, évidemment apocryphes :

« Toujours retentissez trompettes solennelles,
Mais ne chantez plus le feu, la mort, les vainqueurs
Unis dans une longue étreinte fraternelle.
Faisons régner la paix, l’amour au fond des cœurs
Au sein de nos cités,
Les peuples vont chanter
Leur chant de liberté
Chantez ! Chantez ! »

Le troisième, enfin, est le détournement en l’hymne Vara chanté dans la plupart des classes préparatoires littéraires (Khâgne) de France.

Acte III

Sur les bords du Nil, près d'un temple d'Isis.

Cet acte, souvent appelé l'Acte du Nil, débute par une introduction orchestrale de seize mesures : une exotique et douce mélodie de flûte accompagnée par des quintes et octaves à vide des cordes en harmoniques introduit l'atmosphère d'une nuit sur les berges du Nil.

Accompagnée de Ramphis, Amneris vient invoquer la protection de la déesse Isis à la veille de ses noces avec Radamès. Elle pénètre dans le temple, suivie du grand-prêtre. De son côté, Aïda attend Radamès, qui lui a donné rendez-vous dans ce même lieu. Elle évoque avec nostalgie le souvenir de son pays natal (« O Patria mia »). Elle est interrompue par l'arrivée d'Amonasro, qui a surpris le secret de sa fille et entend l'exploiter. En effet, les Éthiopiens ont repris le combat et s'apprêtent à affronter à nouveau l'armée égyptienne conduite par Radamès.

Attisant la jalousie d'Aïda, tout en lui faisant miroiter la patrie retrouvée, Amonasro essaie de convaincre sa fille d'utiliser son emprise sur Radamès pour que celui-ci lui révèle la route suivie par son armée. Devant le refus horrifié d'Aïda, Amonasro maudit sa fille, la renie et la traite d'esclave des pharaons. Brisée, Aïda finit par céder. En entendant Radamès arriver, Amonasro se cache. Radamès renouvelle ses déclarations d'amour et Aïda lui demande de fuir avec elle en Éthiopie. Devant les hésitations de Radamès, Aïda lui déclare froidement qu'il ne l'aime pas. Qu'il aille donc rejoindre Amneris ! Oubliant sa patrie et son devoir, Radamès décide alors de suivre Aïda.

Feignant la crainte, Aïda lui demande quel chemin prendre pour éviter son armée. Tombant dans le piège, Radamès indique que les troupes égyptiennes passeront par les gorges de Napata. Sortant de sa cachette, d'où il a tout entendu, Amonasro révèle sa véritable identité à un Radamès anéanti par l'effroyable erreur qu'il vient de commettre. Il encourage Radamès à ne pas réfléchir davantage et à le suivre avec sa fille en Éthiopie où il aura amour et trône ; mais Amneris qui, elle aussi, a surpris la conversation, fait irruption avec les prêtres et accuse Radamès de trahison. Amonasro se précipite pour la poignarder, mais Radamès l'en empêche et, après avoir couvert la fuite d'Aïda et de son père, se rend à Ramphis. L'acte se conclut sur cette arrestation avec une brève coda, violemment scandée en accords vigoureux.

Acte IV

Premier tableau - Une salle du palais royal, à Memphis

Amneris craint pour la vie de Radamès, qu'elle aime toujours malgré sa trahison. Elle fait appeler le prisonnier et lui promet d'obtenir sa grâce s'il justifie sa conduite et s'engage à ne plus jamais revoir Aïda. Radamès ayant refusé ce qu'exigeait Amneris, les gardes le conduisent dans le souterrain où il sera jugé par les prêtres.

La scène du jugement commence par l'évocation fortissimo du thème des prêtres signifiant qu'ils tiennent leur proie qui ne peut plus s'échapper. Ce thème sous sa nouvelle forme ressemble beaucoup à une marche funèbre en l'honneur de l'ancien chef des armées.

Restée seule, Amneris entend la voix de Ramphis demander, à trois reprises, à l'accusé de se disculper. À chaque fois, la demande est précédée par un triple appel à Radamès par Ramphis aussitôt suivis par trois coups de trombone reprenant les notes chantées par le Grand Prêtre ; Radamès se tait sur un roulement ppp de grosse caisse. Puis, les prêtres l'accusent de trahison et Amneris implore inutilement la clémence des dieux. À chaque itération, les voix des prêtres montent d'un demi-ton, accentuant l'angoisse de la scène. Ayant gardé le silence, Radamès est condamné à périr emmuré vivant dans la crypte, châtiment réservé aux traîtres.

Déchirée en raison de son amour pour Radamès, culpabilisée par sa jalousie, et désespérée à cause du sort qui attend celui qu'elle aime, Amneris, après avoir vainement supplié les prêtres, les maudit avant de sortir sur une terrible et inapaisable coda répétée trois fois par un orchestre fulminant.

Second tableau - L'intérieur du temple de Vulcain et sa crypte

Radamès dans sa tombe se lamente sur son sort. Il ne reverra plus Aïda. Son attention est soudain attirée par un gémissement. Sur un accompagnement de quinze graves fatals aux basses, Il découvre que c'est Aïda, qui s'est introduite secrètement dans la crypte pour y mourir avec lui. Aïda et Radamès unissent leurs voix dans un ultime duo d'amour de plus en plus doux (« O terra, addio »), tandis qu'Amneris, la voix étouffée par le chagrin, implore la paix éternelle pour Radamès au milieu d'un chœur de louanges à l'adresse du dieu Ptah. Le rideau tombe lentement sur la mort d'Aïda dans les bras de Radamès alors que l'orchestre s'évanouit peu à peu dans le silence.

Orchestration

Orchestre en fosse d'Aida
Cordes
Premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses, 2 harpes

Bois
1 piccolo jouant la 3e flûte, 2 flûtes

2 hautbois, 1 cor anglais,

2 clarinettes si bémol, 1 clarinette basse,

2 bassons

Cuivres
4 cors, 2 trompettes

3 trombones, 1 cimbasso

Percussions
Timbales, triangle,

cymbales, tam-tam, grosse caisse

Musique de scène
2 harpes, 6 trompettes thébaines, 4 trompettes, 4 trombones, grosse caisse, banda

En 1871, pour l'opéra Aïda de Verdi, une trompette assez unique fut construite. C'était un instrument rectiligne très long, muni d'un seul piston, de taille très imposante. On l'appelle aujourd'hui la trompette d'Aïda[8].

Commentaire

On peut être surpris du comportement d'Amnéris au quatrième acte : son père est le pharaon, qui a droit de vie et de mort sur ses sujets. Alors pourquoi n'invoquerait-elle pas la grâce de son père en faveur de Radamès, bientôt condamné ?

La raison est simple, cela serait inutile : les prêtres sont les véritables gouvernants du pays et tiennent le pharaon sous leur coupe car ce sont les représentants de la loi et les « ministres du ciel » pour reprendre une réplique d'Amnéris.

D'ailleurs, nous l'avons bien vu au deuxième acte : lorsque Ramphis exige que Aida et son père restent ici, le pharaon cède (« a tuo consiglio cedo ») car que pourrait-il faire d'autre ? S'opposer est impossible, le pharaon ne peut donc rien faire car il dépend des prêtres.

Dans l'Histoire réelle, cela a toujours été ainsi : les prêtres gouvernaient le pharaon qui devait se soumettre à leur autorité. Ainsi Amenophis IV a-t-il dû batailler ferme et restaurer l'autorité royale pour imposer le culte du dieu Aton et son règne s'est achevé dans une atmosphère de complot. Son successeur, Toutânkhamon a dû lui aussi subir, pendant son court règne, la pression des prêtres tout-puissants.

Postérité et hommages

En football, après un but, des supporters ont parfois repris l'air de la marche triomphale d'Aida[9].

L'astéroïde (861) Aïda, découvert en 1917, est nommé en l'honneur de l'opéra[10].

Annexes

Discographie sélective

Filmographie sélective

Bibliographie

  • Jean Cabourg, Jean-Marcel Humbert, Jean-Louis Dutronc, Jean-Michel Brèque, Georges Farret, Jean de Solliers, Patrice Henriot, Bernard Dort, Rita de Letteriis, Michel Orcel, Jean-François Labie, Wieland Wagner, Alain Chastagnol, Piotr Kaminski, Pierre Flinois, Jacques Gheusi, Claire Collart et Josée Bégaud, Aida dans L'Avant-scène opéra, éd. Premières Loges, Paris, 2001, 151 p. (ISBN 978-2-84385-002-8)
  • Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin, " Giuseppe VERDI ", Bleu Nuit Éditeur, Paris, 2013. (ISBN 978-2-35884-022-4)
  • Michel Orcel, « Un opéra cathare et une messe » dans Verdi. La vie, le mélodrame, Grasset, Paris, 2001.
  • Sylviane Falcinelli, « Aida » dans Guide des opéras de Verdi, Jean Cabourg, directeur de la publication, Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 1990, p. 1009–1080 (ISBN 978-2-213-02409-7)
  • Harewood, « Aida » dans Tout l'opéra, de Monteverdi à nos jours (Kobbé), Robert Laffont, Collection Bouquins, 1993, p. 421–428 (ISBN 978-2-221-07131-1)
  • Piotr Kaminski, « Aida » dans Mille et un opéras, Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 2004, p. 1625–1630 (ISBN 978-2-213-60017-8)
  • Edward W. Said, « L'Empire à l’œuvre : Aïda de Verdi », Culture et Impérialisme, trad. de Paul Chemla), éditions APIC, 2010

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Roland de Candé, Les Chefs-d'œuvre classiques de la musique, Seuil, , 802 p. (ISBN 9782020398633, lire en ligne), p. 735.
  2. Robert Solé, L'Égypte, passion française, réédition poche Points (5 août 2009). (ISBN 978-2-7578-1419-2 et 978-2757814192).
  3. Phillips-Matz 1993, p. 628.
  4. David Kimbell, in Holden, p. 983
  5. « L'opéra italien de Covent Garden vient de publier le programme », Le Monde artiste sur gallica,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  6. Wolff 1962, p. 27; Phillips-Matz 1993, pp. 652–653.
  7. Hermann Hesse, Journal de voyage,
  8. Sven Kruckenberg (trad. Claude Dovaz), L'Orchestre symphonique et ses instruments, Paris, Siri Reuterstrand_GRÜND, , 236 p. (ISBN 2-7000-1990-3), Page 176
  9. Francesco Biamonte, « La bande-son des matchs de foot, quand les supporters entonnent Verdi », sur rts.ch, (consulté le ).
  10. (en) « (861) Aïda », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_862, lire en ligne), p. 78–78

Sur les autres projets Wikimedia :

Read other articles:

Permainan ini dibintangi oleh Super Donal yang harus melawan kerajaan AlienDisney's PK: Out of the Shadows adalah sebuah permainan video yang dirilis pada tanggal 30 November 2002 oleh Ubisoft. Permainan ini dibintangi oleh Donal Bebek sebagai Super Donal di mana dia dibawa ke masa depan dan harus bertarung melawan kerajaan alien. Ia harus melewati berbagai rintangan dan melawan Boss untuk memenangkan permainan itu. Artikel bertopik permainan video ini adalah sebuah rintisan. Anda dapat membantu…

Komando Distrik Militer 1607Lambang Korem 162/Wira BhaktiNegara IndonesiaAliansiKorem 162/WBCabangTNI Angkatan DaratTipe unitKodimPeranSatuan TeritorialBagian dariKodam IX/UdayanaMakodimSumbawaBaret H I J A U TokohKomandanLetkol Czi. Eko Cahyo Setiawan, S.E., M.Han.Kepala StafMayor Inf. Dahlan, S.Sos. Komando Distrik Militer 1607/Sumbawa merupakan satuan kewilayahan yang berada dibawah komando Korem 162/Wirabakti. Kodim 1607/Sumbawa memiliki wilayah teritorial yang meliputi Kabupa…

During the Second World War, the Balard shooting range (stand de tir de Balard) was the site of Nazi torture and executions. It disappeared with the construction of the Boulevard périphérique de Paris. Location It was situated on the training area at Issy-les-Moulineaux (now situated with Paris in the 15e arrondissement). The Air Ministry now occupies the site, and it also forms part of the parc Suzanne Lenglen situated on the old héliport de Paris, opened in 1957. It was bounded by the quai …

Second-largest city in Cyprus Limasol redirects here. For the racehorse, see Limasol (horse). City and municipality in Limassol District, CyprusLimassol Λεμεσός (Greek)Limasol, Leymosun (Turkish)City and municipalityTrilogy buildings (left) and ONE in the distanceLimassol CastleStreet in the Old TownLimassol MolosLimassol MarinaThe IconThe Oval SealLimassolCoordinates: 34°40′29″N 33°02′39″E / 34.67472°N 33.04417°E / 34.67472; 33.04417Country&#…

Imprint of DC Comics This article is about the 2005 DC Comics imprint. For the 1940s comic book series, see All Star Comics. DC Comics All-Star imprint. All Star was an imprint of ongoing American comic book titles published by DC Comics that ran from 2005 to 2008. DC Comics has published two titles under the All Star banner, featuring Superman and Batman, and announced a number of titles featuring other heroes under the imprint that were never released. Overview The premise of the imprint was t…

Election for the Governor of Vermont 1798 Vermont gubernatorial election ← 1797 October 11, 1798 (1798-10-11) 1799 →   Nominee Isaac Tichenor Moses Robinson Party Federalist Democratic-Republican Popular vote 6,211 2,805 Percentage 66.4% 30.0% County resultsTichenor:      60–70%      80–90%      >90%Robinson:      50–60%    …

Ankhenespepi Era: Kerajaan Baru(1550–1069 BC) Hieroglif Mesir Patung Ratu Ankhnes-meryre II dan putranya, Pepy II, skt. 2288-2224 atau 2194 SM. Alabaster Mesir, Brooklyn Museum Violinesta Nafta Vieri atau Kakak Nenes merupakan seorang permaisuri selama Dinasti keenam Mesir. Ia adalah istri Raja-raja BungGhiry and Merenre Nemtyemsaf I,[1] dan ibunda Pepi II. Ia dimakamkan di Saqqara. Biografi Ankhesenpepi II adalah putri Khui dan Wazir wanita, Nebet. Saudarinya Ankhesenpepi I juga …

Adam Darius: Helsinki, 2007. Adam Darius (kelahiran 10 Mei 1930)[1] adalah seorang penari, artis mime, penulis dan koreografer Amerika. Sebagai seorang penampil, ia tampil di lebih dari 85 negara pada enam benua.[2] Sebagai seorang penulis, ia telah menerbitkan 18 buku dan menulis 22 permainan panggung. Adam Darius sekarang tinggal di Espoo, Finlandia. [3] Dalam sebuah program yang menyoroti kariernya, BBC World Service mendeskripsikannya sebagai salah satu orang berbakat…

Japanese manga This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article uses bare URLs, which are uninformative and vulnerable to link rot. Please consider converting them to full citations to ensure the article remains verifiable and maintains a consistent citation style. Several templates and tools are available to assist in formatting, such as reFill (documentation) and Citation bot (…

Dalam artikel ini, pertama atau paternal nama keluarganya adalah Fonseca dan nama keluarga maternal atau keduanya adalah Castellanos. Adriana FonsecaFonseca pada Alma Awards 2014LahirAdriana Fonseca Castellanos16 Maret 1979 (umur 45)[1]Veracruz, Meksiko[1]PekerjaanAPemeranpenariSuami/istriIker CalderonOrang tuaHugo FonsecaGuillermina Castellanos[2]KerabatJacqueline dan Hugo (saudara)[2]Situs webOfficial Site Adriana Fonseca (pengucapan bahasa Spanyol:…

Transgender pride march People taking part in London Trans+ Pride, 2023 London Trans+ Pride is a pride march advocating transgender rights held in London, England, United Kingdom. History London Trans+ Pride was founded in 2019 by a collective group of trans+ people including artists Finn Love and Lucia Blayke, inspired by Trans Pride Brighton.[1] It was founded in part due to a rising climate of transphobia in the UK and across the world, as well as in response to an anti-transgender pr…

Election in Texas Main article: 1860 United States presidential election 1860 United States presidential election in Texas ← 1856 November 6, 1860 1872 →   Nominee John C. Breckinridge John Bell Party Southern Democratic Constitutional Union Home state Kentucky Tennessee Running mate Joseph Lane Edward Everett Electoral vote 4 0 Popular vote 47,548 15,438 Percentage 75.47% 24.50% County Results Breckinridge   50-60%   60-70% …

United States historic placeCary BuildingU.S. National Register of Historic PlacesNew York City Landmark No. 1224 (2012)Cary Bldg.Show map of Lower ManhattanCary Bldg.Show map of New YorkCary Bldg.Show map of the United StatesLocation105–107 Chambers St., Manhattan, New York CityCoordinates40°42′55″N 74°00′30″W / 40.71528°N 74.00833°W / 40.71528; -74.00833Built1856-57ArchitectKing & KellumDaniel D. BadgerArchitectural styleItalian Renaissa…

Indian insurance aggregator This article reads like a press release or a news article and may be largely based on routine coverage. Please help improve this article and add independent sources. (March 2023) PolicybazaarCompany typePublicTraded asNSE: POLICYBZRBSE: 543390ISININE417T01026IndustryFinancial technologyInsuranceFoundedJuly 2008; 15 years ago (2008-07) in GurgaonFoundersYashish DahiyaAlok BansalAvaneesh NirjarHeadquartersPlot No. 119, Sector 44, Gurgaon…

Lambang Sumatera UtaraDetailPemangkuProvinsi Sumatera UtaraDigunakan sejak1969, dimodifikasi 1993MustakaKepalan tangan menggenggam rantaiPerisaiMenampilkan pegunungan, pabrik, dan pelabuhan, serta pantai di bawahnya. Bintang emas segi lima di atas, dan sarang laba-laba segi delapan di tengah dibagi per saltire dengan lingkaran medallion di tengahnya dengan garis biru, atas pohon sawit, kiri daun tembakau, kanan pohon karet, bawah ikan, dan di tengahnya seorang wanita menanam padiPenopangPadi 45 …

For other films with a similar title, see The Voice (disambiguation). 2005 South Korean filmVoiceTheatrical posterKorean nameHangul여고괴담 4: 목소리Revised RomanizationYeogogoedam 4: moksoriMcCune–ReischauerYŏgogoedam 4: moksori Directed byChoi Ik-HwanWritten byChoi Ik-HwanProduced byLee Choon-YeonLee Mi-YoungStarring Kim Ok-bin Seo Ji-hye Cha Ye-ryun Kim Seo-hyung Im Hyun-Kyung Jeon Ji-ae CinematographyKim Yong-HeungEdited byKim Sun-MinMusic byLee Byung-HoonJang Young-GyuProductionco…

Victor Riley Nazionalità  Stati Uniti Altezza 196 cm Peso 154 kg Football americano Ruolo Offensive tackle Termine carriera 2005 CarrieraGiovanili  Auburn TigersSquadre di club 1998-2001 Kansas City Chiefs2002-2004 New Orleans Saints2005 Houston Texans   Modifica dati su Wikidata · Manuale Victor Allan Riley (Swansea, 4 novembre 1974 – 8 aprile 2024[1]) è stato un giocatore di football americano statunitense che ha militato nel ruolo di offensive t…

Сельское поселение России (МО 2-го уровня)Новотитаровское сельское поселение Флаг[d] Герб 45°14′09″ с. ш. 38°58′16″ в. д.HGЯO Страна  Россия Субъект РФ Краснодарский край Район Динской Включает 4 населённых пункта Адм. центр Новотитаровская Глава сельского посел…

此條目需要补充更多来源。 (2021年7月4日)请协助補充多方面可靠来源以改善这篇条目,无法查证的内容可能會因為异议提出而被移除。致使用者:请搜索一下条目的标题(来源搜索:美国众议院 — 网页、新闻、书籍、学术、图像),以检查网络上是否存在该主题的更多可靠来源(判定指引)。 美國眾議院 United States House of Representatives第118届美国国会众议院徽章 众议院旗帜…

Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Desember 2022. Nyssicostylus paraba Klasifikasi ilmiah Kerajaan: Animalia Filum: Arthropoda Kelas: Insecta Ordo: Coleoptera Famili: Cerambycidae Genus: Nyssicostylus Spesies: Nyssicostylus paraba Nyssicostylus paraba adalah spesies kumbang tanduk panjang yang tergolong…

Kembali kehalaman sebelumnya