« Alain Levent n’est pas l’un de ces directeurs de la photo qui imposent leur “style”. D’une part, il se fond dans le désir du metteur en scène et, d’autre part, s’emploie à capter les vibrations singulières du visage des comédiens. Sa caméra n’enjolive pas, elle révèle, elle humanise, elle approfondit. » (N. T. Binh, La Lettre de l’AFC, no 180 afcinema.com).
« Une autre caractéristique d’Alain se devine en parcourant les titres de sa filmographie : l’engagement. Les causes généreuses lui donnaient des ailes. Pour lui, faire du cinéma était une manière de désobéissance civile, et les sujets des films qu’on lui proposait interrogeaient la société de leur temps : l’intolérance (La Religieuse), la colonisation (Loin du Vietnam), la torture (La Question), la spéculation immobilière (Des enfants gâtés)… à chaque fois, ces titres sont parmi les plus “politiques” de leurs auteurs.
Cet engagement, Alain Levent lui a été fidèle jusqu’à la fin. Conjugué à un esprit aventurier, il lui a permis, ces dernières années, de tourner, parfois à l’étranger et dans des conditions difficiles, au service de cinéastes singuliers et révoltés comme Nouri Bouzid, Mehdi Charef, ou Randa Chahal Sabbag. » (N. T. Binh, La Lettre de l’AFC, no 180 afcinema.com).
« Ce qui est excitant dans la mise en lumière d’un lieu, c’est qu’en choisissant l’importance de l’ombre et de la lumière, on révèle les centres d’intérêt dramaturgiques qui aideront à raconter l’histoire. C’est le seul trajet que l’on doit trouver et suivre quand on éclaire un décor. » Alain Levent, cité par Armand Marco (La Lettre de l’AFC, no 180 afcinema.com).
↑Dossier consacré au film Le Bar de la fourche dans Brel… ceci n'est pas un hommage, première partie Jacques Brel et Le Bar de la Fourche (de la Colombie Britannique aux bords du Saint-Laurent en passant par la Bretagne), par Paul Melchior, Pascal Maurice éditeur (ISBN978-2-908681-22-2)