Mais en 1837 Massenet pense que l'acier fondu peut permettre de concurrencer les faux venant d'Allemagne ou d'Autriche et vient à Saint Étienne fonder l'établissement La Terrasse, d'abord avec Jean-Baptiste David puis en 1839 avec les frères Jackson, fils de James Jackson, qui depuis 1830 utilisent l'acier fondu dans leur usine d'Assailly[1]. Les faux de la Terrasse obtiennent une médaille d'or à l'Exposition de 1844, et lui valent la Légion d'honneur. Il devient conseiller municipal de Saint-Étienne et membre de la Chambre de commerce de Saint-Étienne.
Après une nouvelle médaille d'or à l'Exposition de 1849, l'établissement est transféré à Pont-Salomon, une commune de la Haute-Loire limitrophe du département de la Loire. Mais une crise le contraint à céder ses parts à ses associés Jackson et Gerin.
En hommage, la salle de spectacle de Pont Salomon porte son nom.
Nicole Verney-Carron, Le ruban et l'acier : les élites économiques de la région stéphanoise au XIXe siècle, 1815-1914, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 1999
Gérard-Michel Thermeau, Les patrons du Second Empire : Loire, Saint-Etienne, Picard, 2010
Louis-Joseph Gras, 1802-1904. Les Industries stéphanoises aux expositions, Thomas, 1904
Denis Descreux, Notices biographiques stéphanoises, 1868, Saint Étienne, p.230, lire en ligne
Références
↑D'après la notice de Denis Descreux citée en bibliographie.