Allolobophora chlorotica mesure de 5 à 8 cm de long pour un diamètre de 3 à 7 mm et pèse de 0,5 à 0,7 g. En France, trois variétés basées sur sa coloration sont connues : une variété verdâtre et trapue, une autre blanche et une dernière grisâtre[3]. Il existe de nombreuses autres sous-espèces et variétés[4].
Cette espèce fait partie des épi-endogésgéophages et crée des galeries ramifiées à orientation quelconque au niveau du mât racinaire des plantes[5]. Elle se reproduit par reproduction sexuée biparentale[3].
Le Lombric vert vit au sein des prairies plutôt humides à faible teneur en matière organique (moins de 4%)[6]. A l’inverse, sa forme blanche est généralement observée dans les pelouses calcaires sèches[3].
Allolobophora chlorotica est originaire du Paléarctique, mais a été introduite en Nouvelle-Zélande, en Amérique du Nord et du Sud[6]. Elle est présente sur la totalité du continent européen[7].
↑Bouché M.B, Lombriciens de France. Écologie et systématique., Paris, INRA, annales de Zoologie-écologie anomale., , 671 p.
↑ a et bRicarda Lehmitz, Jörg Römbke, Stephan Jänsch et Stefanie Krück, « Checklist of earthworms (Oligochaeta: Lumbricidae) from Germany », Zootaxa, vol. 3866, no 2, , p. 221 (ISSN1175-5334 et 1175-5326, DOI10.11646/zootaxa.3866.2.3)