un calendrier reprenant les grandes dates du calendrier, les fêtes religieuses, portant des éphémérides telles que les phases de la lune ou la durée des jours (calendriers lunaire et solaire).
une publication annuelle contenant des renseignements divers, tels que des recettes de cuisine ou des trucs et astuces. Ils étaient traditionnellement diffusés par des colporteurs, et lus par un public majoritairement populaire[1].
Remarques sur la prononciation
Bien que la prononciation almana[2] soit recommandée, dans le langage soutenu on fera la liaison en prononçant le « ch » à la façon d'un « k » devant une voyelle. Par exemple : un almanach intéressant (almanak-intéressant).
Ce qui signifie « moment dans le temps », « étape » et « variations climatiques ».
En passant par le latin médiéval « almanachus », il devient « almanach ».
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En Grèce antique
L'un des plus anciens almanachs connus est Les Travaux et les Jours, poème d'Hésiode (VIIIe siècle av. J.-C.), qui est un traité de navigation, d'agronomie et de morale. Il se termine par un calendrier de jours fastes ou néfastes, peut-être apocryphe.
Du XVe siècle au début du XXe siècle, les almanachs, étroitement liés à l'invention de l'imprimerie, étaient une lecture très populaire et figuraient après la Bible parmi les ouvrages les plus imprimés et les plus lus. Certains comportaient des pictogrammes afin de pouvoir être lus en rébus par les analphabètes. Outre les saints du jour et les bontés des saisons, on y trouve des contes, faits divers et coïncidences folles, télégrammes historiques, pensées de bon aloi, gourmandises de bouche, conseils potagers et horticoles, langage des fleurs, remèdes d'ancêtres et autres savoirs traditionnels :
Il existe aussi des œuvres à caractère humoristique ou satirique qui reprennent pour l'année à venir la séquence calendaire des almanachs. Ces almanachs humoristiques ont été en vogue aux XVIe et XVIIe siècles. Certains furent écrits par des auteurs de grande réputation :
Chipovnik# Almanach , maison d'édition fondée par Zinovi Grjebine, publiait en Russie à Saint-Pétersbourg au début du XXe siècle (1906-1917) des almanachs reprenant des œuvres littéraires, artistiques, ou des articles sur les nouveautés dans ces domaines et pas toujours avec la même périodicité.
Notes et références
↑Hans-Jürgen Lüsebrink, « La littérature des almanachs : réflexions sur l’anthropologie du fait littéraire », Études françaises, vol. 36, no 3, , p. 47-64 (lire en ligne)
Liliane Desponds, Messager boiteux, Trois siècles d'histoire au travers du terroir, Cabedita, 1996, 208 p.
John Grand-Carteret, Les Almanachs français : bibliographie-iconographie des almanachs, années, annuaires, calendriers, chansonniers, étrennes, états, heures, listes, livres d'adresses, tableaux, tablettes et autres publications annuelles éditées à Paris (1600-1895), Paris, J. Alisié, 1896
Hans-Jürgen Lüsebrink, « La littérature des almanachs : réflexions sur l’anthropologie du fait littéraire », Études françaises, vol. 36, no 3, , p. 47-64 (lire en ligne)
Véronique Sarrazin, L'histoire dans les almanachs populaires à la veille de la Révolution : l'exemple du Messager boiteux, Mémoire de maîtrise, Sorbonne, 1987 - 1988
Henri Welschinger, Les almanachs de la Révolution , 1884, Librairie des bibliophiles (Paris).