Anatomie d'un scandale (Anatomy of a Scandal) est une mini-sérieaméricaine en six épisodes d'environ 46 minutes développée par David Edward Kelley et Melissa James Gibson, basée sur le roman éponyme de Sarah Vaughan, et mise en ligne le sur Netflix[1].
Synopsis
Sophie Whitehouse, épouse du député conservateur britannique James Whitehouse, apprend un soir par son mari qu'il l'a trompée avec son assistante parlementaire. La nouvelle va être rendue publique, contraignant Sophie à faire face aux conséquences des actions de son mari. Pour ne pas arranger les choses, l'assistante parlementaire avec laquelle il avoue à sa femme avoir eu une relation sexuelle durant 5 mois, accuse James de l'avoir violée. James va-t-il être soutenu par le Premier ministre, un vieil ami de longue date avec lequel il a fait ses études à Oxford ? Est-il, comme il l'avoue à Sophie à de nombreuses reprises, le mari et le père intègre, courageux et vertueux qu'il prétend être ? Le procès qui s'engage et qui mobilise les souvenirs de la vie estudiantine à Oxford va révéler peu à peu la part sombre de chacun des protagonistes.
Éléments de critique
La mini-série, tournée dans les colleges d'Oxford et dans un décor d'appartement cossu de Londres, met en scène une des nombreuses love affairs qui font régulièrement le bonheur de la presse à scandale britannique. Dans une Angleterre contemporaine, est mise en cause ici la gentry qui fréquente Oxbridge (Oxford/Cambridge), plus préoccupée par les fêtes organisées dans les schools, que par les études proprement dites. Les privilèges de classe ont la vie dure, et les fêtards d'hier sont membres des gouvernements d'aujourd'hui. On peut ajouter à ces privilèges, l'attitude prêtée aux hommes qui considèrent lors de beuveries les femmes comme a priori disponibles.
Distribution
Acteurs principaux
Sienna Miller (VF : Marie Chevalot) : Sophie Whitehouse, la femme de James
Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à six.
Réception
À partir de 37 avis, le site web Rotten Tomatoes a donné à la série un taux d'approbation de 62 %, avec une note moyenne de 5.9/10. D'après la synthèse du site : « Anatomie d'un scandale a tous les éléments pour une bonne série de David E. Kelley, mais la trame est trop décousue pour vraiment fonctionner, malgré l'excellente distribution »[5].
Le site Metacritic, qui se base sur une moyenne pondérée, a rendu une note de 51/100, depuis 19 critiques, avec la mention "critiques moyennes ou mitigés"[6].