Ancteville est traversée par le ruisseau Champaux, qui est en fait le fleuve côtier Ay dont la source est sur la commune voisine, La Vendelée. Il alimente plusieurs étangs sur la commune.
La commune se compose d'un bourg principal (Ancteville) et de plusieurs écarts[2] : la Foreterie, la Renaudière Juhel, la Violette, la Jacoperie, le Grand Moulin, la Cardinière, l'Aubellerie, le Pont, la Morellerie, la Drie, les Hauts Vents, la Renaudière Féret, la Mare Cotelle, la Verneuillierie de Haut, la Verneuillerie de Bas, le Moulin Foulon, la Foulerie (avec étang et gîte équestre), la Grande Halle, la Petite Halle, la Martinière, la Plaudrie, l'Hôtel Bouillon, le Beuzepré, l'Hôtel Joie, la Dauvinière, la Plichonnerie, l'Hôtel Piquet, Champaux, la Fouberdière, la Houssaye, Rome, la Petite Violette.
Le hameau Beuzepré, on peut supposer qu'il signifiait « le pré de Boso » (anthroponyme germanique), auquel se superpose avec le nom de personne scandinave Bósi, selon Dominique Fournier. C'est ce qui expliquerait le grand nombre de Beuzeville, Beuzebosc, Beuzemouchel, etc. caractéristiques de la seule Normandie et le patronyme normand Beux.
La moitié des lieux-dits d'Ancteville sont en Y-ère/-erie. Ce sont des habitats postérieurs au XIe siècle, qui résultent du fort accroissement démographique normand. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi du suffixe -erie ou -ière.
Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le(s) / Clos / Pont / Maison)-Y s'avèrent plus récents, ils indiquaient un bien de la famille Y.
Histoire
Jeanne de Bourgogne (1293-1348), reine de France et de Navarre, héritière du domaine de Saint-Sauveur-Lendelin dont Ancteville faisait partie, donna ses biens et le patronage de l'église d'Ancteville au domaine royal, expliquant ainsi la riche statuaire de l'église[5].
Au XVIIe siècle, Ancteville relevait du roi et dépendait du domaine et du bailliage de Saint-Sauveur-Lendelin[6]. En 1752, Pancrace Hellouin est seigneur d'Ancteville et du Dick[7].
En 2021, la commune comptait 223 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Ancteville[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Ancteville a compté jusqu'à 642 habitants en 1806.
Statue, autel et fontaine Saint-Méen dans le cimetière. Saint Méen est invoqué pour vaincre les maladies de peau, eczémas ou dermatoses[5].
Ancien portail du cimetière (vers 1600).
Croix de cimetière (1821).
Croix de chemin (XVIe siècle).
Ancien portail de cimetière (XVIe siècle).
Manoir de la Foulerie (XVIe siècle), restauré et transformé en gîtes.
Manoir de la Jacoperie (XVIe siècle). François Juhel (fl. XVIIe siècle), seigneur de la Jocasserie, racheta, en 1630 au commandeur de Valcanville, le fief d'Ancteville, ancienne propriété des Templiers[5].
Manoir de la Renaudière-Juhel (XVe – XVIIe siècles).
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 9.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 123.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN2-85480-543-7), p. 24.
↑Jean-Marc Sabathé, « Arrêté n° 17-18-ASJ du 26 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages », Recueil des actes administratifs spécial n°50-2018-94, (lire en ligne [PDF]).