Devenu Pasteur de l'église française de Washington, il part en 1939-1940 en mission militaire à Ankara puis, en août 1940, rejoint Washington avec le 1er contingent français aux États-Unis[1].
Après la guerre, il est observateur au sein de l'expédition britannique en Terre de Graham de janvier à avril 1948.
Nommé représentant du gouvernement en Terre Adélie, Liotard est chargé d'ouvrir un bureau de poste dans ce territoire revendiqué par la France. En novembre 1948, le navire Commandant Charcot appareille pour la Terre Adélie[2]. Le navire est commandé par Max Douguet et Liotard est chargé de la direction de l'équipe scientifique et technique[3]. Le premier accostage en février 1949 est un échec car la banquise est déjà formée[4]. En septembre 1949, le navire part de nouveau et, le 20 janvier 1950, onze hommes sont débarqués sous la direction d'André-Frank Liotard[5]. L'équipe installe la base de Port-Martin et, entreprend la première exploration de la Terre Adélie[6]. Tous les objectifs de la mission sont atteints[7]. En mars 1951, Liotard est chargé par les Expéditions polaires françaises des relations publiques, poste qu'il occupera jusqu'à sa brouille avec Paul-Émile Victor en 1955.
↑Janet Martin-Nielsen, A Few Acres of Ice: Environment, Sovereignty, and Grandeur, 2023, p. 1947.
↑La Documentation française, 12 juillet 1973, cahier no 4005, Paris, p. 16-17.
↑Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 369-370.
↑Paul-Émile Victor, Expédition en Terre Adélie, 1951-1953, 1954, p. 20.