André-Hubert Fournet
André-Hubert Fournet, né le à Saint-Pierre-de-Maillé et mort le à La Puye, est un prêtre français, fondateur de la congrégation des Filles de la Croix, en collaboration avec Jeanne-Élisabeth Bichier des Âges. Canonisé, sa fête est fixée au 13 mai de chaque année[1]. BiographieEnfance et vocationFils de Pierre Fournet, sieur de Thoiré, et de Florence Chasseloup, et cousin germain de Julien Augustin Chasseloup de Chatillon, André-Hubert né le à Saint-Pierre-de-Maillé, dans une famille très chrétienne qui comptait plusieurs prêtres et religieuses, et fut baptisé le lendemain de sa naissance, par le curé de la paroisse, son oncle Antoine Fournet. Sa mère aurait voulu que l'un de ses fils devienne prêtre à son tour, comme ses oncles, mais le jeune André-Hubert ne le voulait pas. Il avait d'ailleurs écrit sur l'un de ses livres : « ce livre appartient à André-Hubert Fournet, bon garçon qui ne veut être ni moine, ni prêtre ». Il entreprit des études de droit, rapidement abandonnées, et mena une vie plutôt mondaine avant d'entrer dans l'armée. Toutefois, sous l'influence de Jean Fournet, un autre de ses oncles, curé d'Haims, il choisit de devenir prêtre à son tour. Prêtre et fondateur d'ordreAndré-Hubert est ordonné prêtre en 1776. Placé d'abord comme vicaire à Haims, il succéda en 1782 à son oncle Antoine à la paroisse de Saint-Pierre-de-Maillé où il vécut avec une bienveillance fort classique sa charge pastorale. Un jour un mendiant se présenta à la cure afin d'obtenir quelque argent. Le Père André lui offrit un pain au lieu de monnaie arguant qu'il n'avait pas d'argent. Le mendiant lui répondit, voyant la table mise : « Comment ? Vous n'avez pas d'argent et votre table en est couverte ! ». La conscience du Père en fut retournée, et dès lors, il axa sa vie sur la prière, le souci des pauvres et des malades. Mais la Révolution commençait, et le Père Fournet, refusant de prêter le serment constitutionnel dut partir en exil en Espagne en 1792, pour ensuite vivre en proscrit, menant son sacerdoce dans la clandestinité, disant la messe de nuit pour ne pas être repéré par ses détracteurs. Il dira plus tard : « J'ai dit bien des messes de minuit dans ma vie ! ». Il s'installa, avec quelques-uns de ses confrères, dans la province de Navarre. Revenu en France en 1797, c'est en 1798 qu'il rencontre Jeanne-Élisabeth Bichier des Ages avec laquelle il fonde la congrégation des Filles de la Croix dont il deviendra le supérieur. En 1801, il revint définitivement dans son presbytère de Saint-Pierre-de-Maillé, où il restera curé jusqu'en 1820. Jusqu'à sa mort, il visitera les malades, suscitera de nombreuses vocations par son exemple, remplacera des prêtres malades, et évangélisera toutes les populations locales avec enthousiasme et dévouement. En 1832, épuisé et malade, il devra renoncer à sa charge de supérieur de la congrégation. Deux ans plus tard, il mourra à La Puye où il vivait depuis 1820 avec sa sœur. Béatification, canonisation et fêteSa cause a été introduite le . Il est déclaré vénérable le par le pape Benoît XV. André-Hubert Fournet a été béatifié le par le pape Pie XI, et canonisé le par le même Pape. Sa fête a été fixée au 13 mai. Citations
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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