André Mazon est cofondateur et membre du comité de rédaction de la Revue des études slaves (1921).
Ses travaux, qui portent essentiellement sur la littérature classique russe du XIXe siècle, portent également sur le folklore des Slaves des Balkans. Sa thèse traite de l'œuvre de Gontcharov (1914). Il publie les manuscrits de Tourgueniev conservés à Paris, ainsi que de nombreux ouvrages, articles, livres, recensions sur presque tous les écrivains russes notables de la période de Pouchkine et Chevtchenko à Dostoïevski et Tolstoï.
Son scepticisme à l'égard du Dit de la campagne d'Igor est bien connu. Il considère qu'il s'agit d'une imitation tardive du manuscrit de la bataille épique du Don, dit Zadonchtchina[2]. Mais ses arguments sont aujourd'hui réfutés, ainsi que Roman Jakobson l'a démontré en 1947.
Il a eu notamment pour disciple et ami André Vaillant qui lui a succédé au Collège de France et entre autres pour élève Boris Unbegaun. Il était le frère de Paul Mazon[3].