Toujours grande, elle ne pratique le basket-ball sous la pression de sa famille qu'à reculons étant d'abord plutôt passionnée par l'athlétisme, admirant notamment le sprinter Michael Johnson : « Je n'avais pas de coordination des pieds. J'étais juste une grande qui essayait de tirer et de pendre le rebond. Je tombais toujours. J'avais de grands pieds. Mais maintenant, j'aime ça[3] ! »
Vingtième choix de la draft 2010, après seulement deux rencontres de pré-saison en 2011 avec les Mystics de Washington, elle dispute sa première saison WNBA en 2014 avec le Storm de Seattle[4]. Entre-temps, elle s'illustre dans les championnats européens.
Après une saison à Girone (MVP)[5] avec 14,4 points à 56,9 % d'adresse, 11,5 rebonds, 1,6 passe décisive, 1 contre et 1,2 interception, Angelica Robinson rejoint le club tarbais à l'été 2012[6]. Après des débuts timides, elle s'impose comme une des meilleures joueuses du championnat avec notamment une pointe à 33 points (11/14 à 2-pts, 2/2 à 3-pts et 5/5 aux lancers francs), 14 rebonds, 3 contres, 1 passe, 1 passe et 3 balles perdues pour 46 d’évaluation en 30 minutes lors de la 25e journée de championnat[7]. Après une saison réussie à Tarbes (12,3 points et 10,3 rebonds par rencontre), elle décide en de retrouver l'Espagne avec le club de Salamanque[8] pour jouer l'Euroligue. En Espagne, ses statistiques sont de 13,4 points et 10,3 rebonds en Euroligue. Pour 2015-2016, elle s'engage avec le club russe de Nadejda Orenbourg[9].
Pour 2017-2018, elle joue en Espagne avec Salamanque[12]. Après une année 2018-2019 à Salamanque pour des moyennes de 11,7 points et 7,1 rebonds en Liga Dia ainsi que 11,9 points et 7,1 rebonds en Euroligue, elle signe ensuite pour le club turc d'Ormanspor [13]. Au même club en 2020-2021, elle tourne à 11,3 points et 12 rebonds pour 19,1 d’évaluation de moyenne dans le championnat turc et 11 points et 9 rebonds sur deux matches d'EuroCup. En avril 2021, elle signe pour la fin de saison LFB à Lyon ASVEL pour suppléer Alysha Clark blessée[14].