Anne LevadeAnne Levade
Anne Levade, née le à Neuilly-sur-Seine[1], est une constitutionnaliste française. Elle est, depuis , Professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et présidente de la Fondation Paris 1 Panthéon-Sorbonne. BiographieEtudesEn 1997, elle devient docteur en droit avec une thèse sur la « Souveraineté et compétences des États », à l'université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne, sous la direction de Jean-Jacques Israël[2]. Elle est agrégée de droit public en . Parcours professionnelElle enseigne le droit constitutionnel et le droit de l'Union européenne ainsi que les libertés fondamentales à la Faculté de droit de l'Université Paris-Est Créteil (ex Paris XII) entre et . Elle dirige alors le Centre de recherches communautaires (CERCO-CDE). Elle est, de à , vice-présidente chargée de la recherche de l'université Paris-Est. Autres fonctionsAnne Levade est membre du Comité d'orientation stratégique de la présidence française du Conseil de l'Union européenne en 2008, et du Conseil d'analyse de la société auprès du Premier ministre de à sa suppression en . Anne Levade a participé aux travaux préparatoires de deux révisions de la Constitution de la Ve République, et demeure l'une des rares femmes fréquemment amenée à participer ou à être consultée par des instances politiques[3]. Elle est membre de la Commission présidée par le professeur Pierre Avril qui avait pour objet de mener une réflexion sur le statut pénal du président de la République française[4]. Le rapport de la Commission remis le au président de la République Jacques Chirac est à l'origine de la loi constitutionnelle du relative à la responsabilité du président de la République[5]. Elle est membre du Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions présidée par l'ancien Premier ministre Édouard Balladur. Le rapport du Comité remis le au président de la République Nicolas Sarkozy est à l'origine de la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République[5]. En 2013, elle devient rapporteure générale de la commission des statuts de l’UMP (aujourd'hui rebaptisé Les Républicains), qui statue sur les modalités du nouveau scrutin de l’automne 2013 ainsi que de la primaire de 2016[6]. Début , elle est nommée à la présidence de la haute autorité chargée d'organiser les primaires du parti, en [7]. Elle occupe ces fonctions à titre bénévole et n'est personnellement pas membre des Républicains[5]. Elle quitte cette fonction en et elle est remplacée par l'avocat Henri de Beauregard[8]. Entre 2014 et 2023, elle est présidente de l'Association française de droit constitutionnel[9]. Depuis le 1er février 2020, elle est membre du collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Elle commente régulièrement des sujets d'actualité tels que l'ajout du droit à l'avortement dans la Constitution française, comme elle l'exprime dans un article de juin 2022 : "Inscrire le droit à l’avortement dans notre Constitution, une proposition ni justifiée ni pertinente[10]". Ouvrages
Article
Notes et références
Liens externes
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