Jourdan étudiait la médecine lorsqu’il fut, en 1807, appelé aux armées en qualité de chirurgien sous-aide. Passé, l’année suivante, aide-major au 72e de ligne, il passa dans le même grade au Val-de-Grâce, en 1811 et, peu de temps après, aux ambulances de la Garde impériale. Il fit, en cette double qualité, une grande partie des guerres de l’Empire. Rendu à la vie civile par le licenciement de la Grande Armée, après les événements de 1813, Jourdan revint à Paris, se fit recevoir docteur en 1819, et consacra dès lors le reste de sa vie à la science ; il devint membre de l’Académie de médecine[1]. Laborieux traducteur, il chercha dans sa plume une position indépendante et traduisit surtout un grand nombre d’ouvrages de langue allemande. Chevalier de la Légion d'honneur le .
Exposition de la doctrine médicale homœopathique, par Hahnemann (1832, vol. in-8°) : Google Livres.
Traité de matière médicale, ou de l'Action pure des médicaments homœopathiques, par Samuel Hahnemann (Baillière, Paris, 1834, 3 vol. in-8°) tome 1, tome 2, tome 3.
Manuel pour l'analyse des substances organiques, par Liebig (1838, 1 vol. in-8°) : Google Livres ;.
Traité médico-chirurgical de l'inflammation, de John Thomson (1827, 1 vol. in-8°) : Google Livres et par François Gabriel Boisseau.
Œuvres personnelles
Traité complet des maladies vénériennes, Méquignon-Marvis, Paris, 1826, 2 vol, in-8° : vol. 1, vol. 2, ouvrage dans lequel dominent ces deux idées qui depuis ont été reproduites et données comme opinions nouvelles :
1° que la syphilis n'est ni une importation d'Amérique ni une maladie nouvelle ;
2° que non seulement le mercure n'est pas le seul remède contre les maladies vénériennes, mais que l'abus qu'on en a fait est encore devenu la source d'une infinité d'accidents.