Antonio Chacón, né le à Jerez de la Frontera[1], de parents inconnus, est adopté par une famille dont le chef était savetier[2]. Il commence sa carrière dans un café cantante (café chantant) accompagné par le guitariste Javier Molina. Il connaît ses premiers succès en se produisant au café de Silverio Franconetti[1]. Son style se singularisait par une voix de ténor léger très différente du registre vocal des gitans, il interprétait essentiellement des chants andalous (malaguenas, fandangos, tarantas, mineras)[2]. Sa renommée et sa grande influence dans le monde du flamenco du début du XXe siècle le firent surnommer Don Antonio[1]. Il fut l'un des premiers cantaors à enregistrer des disques dans les années 1900.
Sa mort à Madrid le est suivie d'un enterrement national digne de celui d'un roi[1].