En France, l'Arc républicain est une forme de coalition prônée par certains partis centristes, sociaux-démocrates ou de droite modérée dans le but de créer une coalition gouvernementale des républicains (ou « démocrates ») par opposition aux populistes (ou « démagogues ») de droite et de gauche. Dans l'esprit de ses promoteurs, cette large alliance est en théorie toujours majoritaire (rassemblant « deux Français sur trois », selon l'expression de Valéry Giscard d'Estaing), et passe par les partis du centre, d'où parfois son appellation d'Arc central.
Cette notion politique à portée variable suivant les forces politiques qui le mettent en avant est utilisé en parallèle au front républicain s'opposant à l'extrême droite lors d'élections de la Cinquième République.
En février 2024, le Président de la République Emmanuel Macron, dans un entretien au journal L'Humanité, se défend d'avoir inscrit le RN et Reconquête dans l'arc républicain[10].
En juillet 2024, France Info rapporte que les sondages sur la perception des personnalités politiques par la population française montrent que la figure de Jean-Luc Mélenchon est devenue un plus grand repoussoir que celle de Marine Le Pen, cela serait la conséquence de l'inclusion du RN et l'exclusion de LFI dans l'arc républicain par le gouvernement et les députés macronistes[11].
En septembre 2024, le Premier Ministre Michel Barnier recadre son Ministre de l'Economie Antoine Armand qui avait affirmé que le Rassemblement national ne faisait pas partie de l'arc républicain[12]. Pour Michel Barnier, le RN et LFI font partie de l'arc républicain en tant que « élus de la République »[13].
↑« Législatives 2024 : comment la figure de Jean-Luc Mélenchon est devenue un plus grand repoussoir que celle de Marine Le Pen », sur Francetvinfo.fr, (consulté le ) : « Au fil des ans, "la majorité a été très active pour opérer une transformation dans le langage et les pratiques", rappelle Etienne Ollion. "Après l'élection d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen en 2022, le front républicain n'a pas vécu longtemps. Les macronistes ont alors commencé à parler d'un 'arc républicain', qui exclut de fait LFI", note-t-il. »