Ari Folman commence sa carrière en réalisant plusieurs documentaires[1] pour la télévision israélienne, dont beaucoup dans les territoires occupés de Gaza. Il collabore également sur une série télé pour enfants. En 1995, le cinéaste réalise son premier long-métrage : Clara Hakedosha. Il s'agit de l'histoire d'une jeune émigrée russe qui possède le don de prédire l'avenir. Cependant, elle perd ses pouvoirs si elle tombe amoureuse.
Six ans plus tard, le cinéaste repasse derrière la caméra pour un nouveau drame : Made in Israel(he).
Entre 2003 et 2008, il rédige les scripts de quatre séries télévisées israéliennes, et en réalise également quelques épisodes.
En 2013, son nouveau film (le premier en anglais), Le Congrès, qui mêle séquences animations et prises de vues réelles, ouvre la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Le succès est plus intimiste pour cette œuvre tirée du roman Le Congrès de futurologie qui traite de l'avenir, de la réalité, des désirs à accomplir et, dans le cas de cette adaptation, des acteurs voulant relancer leur carrière (dont le personnage principal est Robin Wright dans son propre rôle).
En 2018, il a également un nouveau projet, qui s'intitule The Horse Boy, tiré du roman L'Enfant cheval de Rupert Isaacson. Le film sera tourné pour la première fois uniquement en prises de vue réelles. Joel Kinnaman et Léa Seydoux y incarneront les rôles principaux.
↑Son film de fin d'études à l'université de Tel-Aviv, Comfortably Numb, en 1991, porte « sur la première guerre du Golfe et sur la manière dont les Israéliens essaient, parfois d'une manière très naïve, de se défendre contre une éventuelle attaque chimique » (Entretien avec Ari Folman, Les Cahiers du cinéma, n° 635, juin 2008, p. 29)