L'association En Parler est une association loi de 1901, fondée en 2017 par Sandrine Rousseau sous le nom d'Association Parler. Elle a pour but l'entraide entre victimes de violences sexuelles, la libération de la parole et l'augmentation des dépôts de plainte.
À la suite de cette affaire, elle publie Parler aux éditions Flammarion en septembre 2017[2], dans lequel elle raconte le parcours du combattant de la prise de parole au dépôt de plainte, et à l'après. Elle annonce la création de l'association du même nom.
Fin 2017, Sandrine Rousseau lance un appel aux dons[3] et aux bénévoles pour pouvoir enclencher les premières actions d'En Parler (anciennement Parler).
Quatre premières antennes de l'association ouvrent dès janvier 2018 : Lille, Paris, Lyon et Bordeaux[réf. souhaitée]. Dans chacune de ces villes, chaque mois, Sandrine Rousseau accueille des femmes victimes de violences sexuelles et anime des groupes de parole[4]. L'association En Parler devient la première association en France à organiser des groupes exclusivement entre paires, le but étant de créer un réseau d'entraide entre victimes et d’encourager les femmes à parler librement d'un sujet qu'il est difficile d'aborder ailleurs.[réf. nécessaire]
Développement d'En Parler
L'association En Parler a une mission de sensibilisation. Elle participe chaque année à la mise en lumière du Point Noir[5], code de détresse pour signaler être victime de violences. Il s’agit également de la première association en France à avoir importé l'exposition artistique « Que portais-tu ce jour-là ? »[6], réplique de « What were you wearing ? »[7] créée par Jen Brockman, responsable du centre prévention aux agressions sexuelles au campus de l'université du Kansas.
Parallèlement aux groupes de parole, à l'été 2019, l'association En Parler ouvre de nouveaux ateliers destinés aux femmes victimes de violences sexuelles, notamment des ateliers d'autodéfense ou encore des ateliers socio-esthétiques[8].
À sa création, l'association Parler n'est ouverte qu'aux femmes. Après avoir été sollicitée à plusieurs reprises, elle ouvre, en septembre 2019 un groupe réservé exclusivement aux hommes victimes de violences sexuelles à Paris, ainsi qu'un groupe mixte à Bordeaux[réf. souhaitée].