Fondés il y a plus de 150 ans, ce sont les plus anciens ateliers de vitrail toujours en activité de cette ville, célèbre pour les vitraux de la cathédrale Notre-Dame des XIIe et XIIIe siècles.
Historique
En 1863, Nicolas Lorin fonde son atelier à Chartres, rue Saint-Cheron[1]. En 1867, il s'installe au bord de l'Eure au no 5 de la rue de la Tannerie, puis au no 46, dans un atelier inscrit au titre de monument historique par arrêté du 22 novembre 1999[2],[3].
Son fils Charles Lorin, né le [4] à Chartres où il mourra en 1940, poursuivra cette activité, et par la suite son petit-fils François Lorin (1900-1972).
En 2016, Élodie Vally, François Ratkoff et Claire Babet se rassemblent afin de reprendre les ateliers Lorin en montant un projet de sauvegarde[5]. La société créée à cet effet reprendrait le fond, la ville se portant acquéreur des murs et du fonds d'archives[6].
Les trois associés se séparent fin 2019.
Depuis 2020, Élodie Vally gère à la fois l'atelier pour la création et la restauration de vitraux, les recherches de financements pour la restauration du fonds et des locaux et participe activement au partage des données du fonds d'archives en partenariat avec la mairie de Chartres.
Ateliers Lorin
L'entrée 1bis boulevard du Maréchal-Foch.
La tour d'exposition. En arrière-plan, le « clocher vieux » de la cathédrale.
Le jardin des ateliers.
Liste des réalisations
Repères chronologiques
Du point de vue chronologique, plusieurs générations de « Lorin » sont à distinguer :
Marie Françoise Dian, veuve Nicolas Lorin : reprise de l'atelier à la mort de son mari en 1882, probablement jusqu'en 1899, date de la première œuvre connue signée de Charles Lorin, leur fils ;
Charles Lorin : activité de 1899 à la veille de la seconde guerre mondiale ;
Gérard Hermet et Mireille Juteau : de 1988 à 2017 ;
Élodie Vally et François Ratkoff , associés à Claire Babet: de 2017 à 2019 ;
Élodie Vally, gérante unique depuis 2020.
Répartition géographique
Sur le plan géographique, les réalisations des ateliers Lorin, issues de plus de 6 000 chantiers s'étalant sur environ 160 ans, sont présentes dans de nombreux lieux, aussi bien en France qu'à l'étranger :
hors de France, sont à noter les réalisations dans l'ancienne Indochine (Vietnam), Jérusalem et les États-Unis (New-York City et Washington D.C.).
Concernant les sources du ministère de la Culture, les données de la base Palissy sont réparties entre l'ensemble des générations, avec, bien entendu, des sites dans lesquels plusieurs générations se succèdent. Elles recensent aussi bien les œuvres classées ou inscrites en tant que monument historique, et donc protégées, que celles simplement répertoriées dans l'inventaire général du patrimoine culturel (notices débutant par IM).