Le , le procureur de la République de Paris, François Molins fait un point de presse où il déclare que « les investigations [...] viennent [...] étayer le caractère prémédité de l'attaque mais également son caractère terroriste » car le suspect a procédé au repérage des lieux de son attaque dès le dimanche et qu'il avait un « intérêt récent, mais certain sur les organisations djihadistes et sur l'État islamique ». Il avait aussi « d'éventuelles velléités de départ pour la Syrie ». Une information judiciaire est ouverte à l'encontre du suspect pour « tentatives d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle »[12].
Hamou Benlatrèche est depuis en fauteuil roulant. Il est interné à la prison de Beauvais. Il agresse violemment plusieurs surveillantes. Le syndicat FO Pénitentiaire demande son transfert car il est devenu ingérable[13]. Il est condamné à huit et six mois de prison pour ces agressions[14].
Le procès en première instance de Hamou Benlatrèche pour tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'ordre public a lieu du au devant la cour d'assises spéciale de Paris. Celui-ci nie avoir foncé volontairement sur les militaires et maintient sa version, il aurait selon lui fait un malaise juste avant de percuter les militaires ce qui est démenti par les experts. Conformément aux réquisitions, Hamou Benlatrèche est condamné à 30 ans de prison assortis d'une période de sûreté des 2/3 ainsi que d'une interdiction définitive du territoire français[15]. Il écope de la même peine en appel le [16].