En 2004, le métro de Moscou avait déjà été touché par des attentats.
Les faits
Dans la seconde voiture d'une rame de métro, à hauteur de la station Loubianka, une première explosion à 7 h 52 fait 24 morts.
Puis à 8 h 36 une autre explosion, toujours sur la même ligne et à bord de la troisième voiture d'une autre rame, fait 12 morts à la station Park Koultoury.
Les bombes, composées d'explosifs plastiques, étaient toutes les deux d'une puissance équivalant à environ deux kilos de TNT, portées en ceinture par des femmes. Il semble que des vidéos montrent d'autres femmes les accompagnant jusqu'à l'entrée du métro.
Une troisième ceinture explosive, intacte, a été retrouvée dans la station Park Koultoury[5].
Réactions officielles
Le mardi 30 mars est une journée de deuil pour la ville de Moscou[6].
Dmitri Medvedev, le président russe, a annoncé un renforcement général de la sécurité et une lutte acharnée contre ces terroristes[7].
Le Premier Ministre russe Vladimir Poutine annonce depuis la Sibérie, où il est en déplacement, que les terroristes « seront anéantis »[8].
Le président américain Barack Obama soutient les victimes et condamne l'acte terroriste[9].
Les services de renseignements intérieurs russes (FSB) annoncent une piste de terroristes nord-caucasiens[11].
L'organisation policière internationale Interpol a proposé de mettre ses moyens logistiques à disposition de l'enquête et compte ainsi organiser une collaboration internationale dans l'élucidation de cet attentat[12].
Les deux femmes kamikazes ont été identifiées comme Mariam Charipova[13], 28 ans, du village de Balakhani (150 habitants), à 160 km de la Makhatchkala, la capitale du Daghestan, et Djennet Abdoullaïeva[14], 17 ans[15], aussi orthographié Djanet, de son nom de famille, Abdourakhmanova, c'était la veuve d'Oumalat Magomedov, chef de la rébellion islamiste au Daghestan[16].
Diplômée de l'université en maths et en psychologie, Mariam Charipova était directrice adjointe de l'école municipale[15].
Magomedali Vagabov, considéré comme le responsable de ces attaques, a été éliminé lors d'un assaut des forces de sécurité russe le opéré dans la localité de Gounib au Daghestan[17]