Le 17 janvier 1881, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[3]. La première, en français porte sur la Trière athénienne, étude d’archéologie navale ; la deuxième en latin, est titrée De Causa Harpalica. Reçu docteur, il est alors nommé maître de conférences à l’École normale supérieure (1882) puis succède à Eugène Benoist (après la mort de celui-ci) de décembre 1887 à novembre 1919, comme professeur de poésie latine à la faculté des lettres de Paris. Il en devient alors le cinquième titulaire.
Œuvres
Auguste Cartault collabore à la Revue littéraire et politique, à la Revue internationale de l’enseignement, à la Gazette archéologique et à la Revue de philologie.
Il publie aussi d’importantes études archéologiques :
La trière athénienne (1881), thèse de doctorat.
Collection Camille Lécuyer, terres-cuites trouvées en Grèce dans l’Asie-Mineure en deux volumes (1882-1885) avec planches et figures.
Sur l’authenticité des groupes en terre cuite de l’Asie-Mineure (1887).
Catulle, l'homme, l'écrivain (1889).
Vases grecs en forme de personnages groupés (1889) avec deux planches.
Terres cuites grecques, photographiées d’après les originaux des collections privées de France et des musées d’Athènes (1891) avec vingt phototypies.
Études sur les Bucoliques de Virgile (1897).
La flexion dans Lucrèce (1898).
Études sur les Satires d'Horace (1900).
A propos du Corpus tibulianum (1900).
Le distique élégiaque chez Tibulle, Sulpicia, Lygdamus (1911)[4].