Aurons est située au cœur du massif des Costes, séparant la Touloubre de la Durance. Le village est situé à 6 km de Salon-de-Provence. Sites remarquables : défilé de la Goule, plateau du Farigoulet, plateau du Sonailler, grottes du Castellas.
Aurons est reliée aux communes voisines par des petites routes départementales : à Salon-de-Provence et à Alleins par la D16, à Pélissanne par la D68, et à Vernègues par la D22b.
Les autoroutes A7 (Lyon-Avignon-Marseille), A8 (Salon-Aix-Nice) et A54 (Salon-Nîmes) sont en interconnection à Salon, à 6 km d'Aurons.
La ligne Libébus no 8 du réseau La Métropole Mobilité relie Aurons à Salon (via Pélissanne) d'une part, à Vernègues d'autre part.
Dans la division du territoire national en 5 zones de sismicité[1], Aurons et les communes voisines sont classées en zone 4 dite de sismicité moyenne. La commune a de ce fait établi un Plan de protection des risques (PPR) Séisme et mouvements de terrain[2].
La commune voisine de Vernègues a été presque totalement détruite par le séisme du 11 juin 1909. Le 23 décembre 1934 un autre séisme a encore touché Vernègues. Depuis 1980 la quasi-totalité des mouvements sismiques enregistrés dans les Bouches-du-Rhône l'ont été entre Aix-en-Provence et Marseille[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 627 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Aurons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,4 %), forêts (32 %), cultures permanentes (10,8 %), terres arables (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Histoire
Moyen Âge
Cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (octobre 2013). Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit.
Arimondus de Auronis, damoiseau, fut seigneur d'Aurons. Il descendait d'une vieille famille de chevaliers qui s'était implantée dans la campagne de Pélissanne aux XIIe et XIIIe siècles[16]. Il doit être différencié du damoiseau Raymond d'Aurons, coseigneur de Rognonas et doit plutôt être un membre de la famille de Rostaing de Auronis, damoiseau attesté en 1345[17] et du noble Pierre de Auronis, coseigneur d'Aurons, qui cède ses droits seigneuriaux à Pélissanne, à la cour en 1322[18]. Il est le fils de Hugues de Auronis, coseigneur d'Aurons, et possédait des biens à Pélissanne qu'il possédait de l'abbaye de Montmajour. Aimondus eut un fils, Pierre de Auronis, alias de "Luperiis[19]".
À Aurons, le comité de surveillance est institué en 1793. Il ne peut recruter les douze membres prévus dans le décret de la Convention et compte plusieurs membres simples paysans et illettrés. Son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Les membres illettrés prennent néanmoins toute leur place dans les débats et occupent à tour de rôle la place de président. Le comité, chargé de la surveillance de l’application des lois et de la confection des listes de suspects, déclare qu’il n’y a aucun suspect dans la commune, uniquement peuplée de cultivateurs[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 564 habitants[Note 3], en évolution de +5,82 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon n° 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p. 214