Le , les djihadistes de l'État islamique prennent d'assaut le camp militaire de Saklaouiya, malgré la défense de l'armée irakienne[3].
Les pertes
Après les combats, l'État islamique affirme que 300 soldats de l'armée irakienne ont été tués dans les assauts de Sidjir et Saklaouiyaet que 41 véhicules Humvee ont été capturés. Selon les déclarations à l'agence Reuters d'un haut responsable irakien de la sécurité, 400 à 600militaires ont été tués ou faits prisonniers à Saklaouiya[3]. Ahmed Saddag, chef de la police de la province d'al-Anbar, avance quant à lui que 132 soldats ont été faits prisonniers à Saklaouiya et que leur sort est inconnu[3]. Le 25, il annonce finalement que les pertes des forces gouvernementales irakiennes à Saklaouiya sont de 155 morts, 104 blessés, 89 disparus[4]. 897 soldats sont également délivrés à Sidjr et Saklaouiya[4].
Conséquences
Le 23 septembre le premier ministre irakien Haïder al-Abadi licencie deux généraux de l'armée irakienne, tous deux chiites ; Abboud Kanbar, secrétaire général par intérim du ministère de la Défense et Ali Ghaidan Majid, ancien commandant au sol des forces armées[2].