Il a poursuivi des études à l'université Rennes-II, qui se sont terminées par l’obtention d’une agrégation d’histoire en 1970[1]. Il travaille notamment sous la direction de Jean Delumeau dans le cadre d'un mémoire de DESS sur « Les Activités commerciales et la vie maritime à Saint-Malo en 1751 »[2]. C'est à cette époque qu'il fait connaissance avec le futur ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui prépare lui aussi l'agrégation[1].
Engagement au Parti socialiste et carrière parlementaire
Député européen depuis 1999, réélu en 2004, il préside à partir de cette date la délégation socialiste française au Parlement européen. Ses activités parlementaires l’ont conduit à travailler plus particulièrement sur le renforcement de la sécurité maritime et sur la réforme de la politique commune de la pêche après 2002.
Parallèlement à sa carrière professionnelle, son engagement politique l’a conduit à accepter diverses responsabilités tant au sein du PS que par des mandats électifs.
Il est le candidat de la gauche (PS-PCF-PRG-UDB-Kemper 2010-Démocrate du centre) aux élections municipales à Quimper en et gagne les élections le face à la candidate UMP, Marcelle Ramonet.
Le , il cosigne un texte intitulé « Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste », dont le premier signataire est le maire de Paris Bertrand Delanoë, dans la perspective du congrès de Reims du Parti socialiste en .
Sous le quinquennat de François Hollande
À la suite de l'élection de François Hollande, il devient son conseiller intime à l'Élysée[4],[5].
Il fait part de ses réserves sur l'adoption par les couples du même sexe permise par le projet de loi sur le mariage pour tous, car « la seule question qui se pose ne concerne pas les adultes mais les enfants ». Il avance : « tout enfant, quel que soit le cadre de son éducation, doit savoir qu'il a un père et une mère, même s'il est élevé par deux hommes ou deux femmes. Un enfant se construit dans l'altérité des deux genres, féminin et masculin »[6]. Il annonce qu'il respectera naturellement la loi si le projet est adopté et promulgué par le président de la République[7].
La liste qu'il conduit à l'élection municipale de 2014 à Quimper recueille 43,35 % contre 56,65 % à la liste de droite conduite par Ludovic Jolivet. Celui-ci lui succède le et Bernard Poignant démissionne de ses fonctions de conseiller municipal le lendemain.
↑Bernard Poignant, Les Activités commerciales et la vie maritime à Saint-Malo en 1751, DES d'Histoire, Rennes, 1966, 160 p., dirigé par : DELUMEAU, Jean.