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Bernard Poignant

Bernard Poignant
Illustration.
Fonctions
Maire de Quimper

(6 ans et 21 jours)
Élection 16 mars 2008
Prédécesseur Alain Gérard
Successeur Ludovic Jolivet

(11 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 19 mars 1989
Réélection 18 juin 1995
Prédécesseur Marc Bécam
Successeur Alain Gérard
Député européen

(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 13 juin 1999
Réélection 13 juin 2004
Législature 5e et 6e
Groupe politique PSE
Conseiller général du Finistère

(5 mois et 17 jours)
Circonscription canton de Quimper-3
Prédécesseur Alain Gérard
Successeur Alain Gérard
Conseiller régional de Bretagne

(2 ans, 2 mois et 21 jours)
Circonscription Finistère
Président Yvon Bourges
Prédécesseur Marc Bécam
Député français

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re du Finistère
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur André Angot

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re du Finistère
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Marc Bécam
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Vannes, France
Parti politique PS
Diplômé de Université Rennes-II
Profession Professeur agrégé d'Histoire
Distinctions Chevalier de la légion d'honneur
Religion Catholicisme

Bernard Poignant
Maires de Quimper

Bernard Poignant, né le à Vannes (Morbihan), est un homme politique français.

Biographie

Études

Il a poursuivi des études à l'université Rennes-II, qui se sont terminées par l’obtention d’une agrégation d’histoire en 1970[1]. Il travaille notamment sous la direction de Jean Delumeau dans le cadre d'un mémoire de DESS sur « Les Activités commerciales et la vie maritime à Saint-Malo en 1751 »[2]. C'est à cette époque qu'il fait connaissance avec le futur ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui prépare lui aussi l'agrégation[1].

Engagement au Parti socialiste et carrière parlementaire

En 1984, il milite au club Témoin aux côtés de François Hollande pour Jacques Delors[3].

Député européen depuis 1999, réélu en 2004, il préside à partir de cette date la délégation socialiste française au Parlement européen. Ses activités parlementaires l’ont conduit à travailler plus particulièrement sur le renforcement de la sécurité maritime et sur la réforme de la politique commune de la pêche après 2002.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, son engagement politique l’a conduit à accepter diverses responsabilités tant au sein du PS que par des mandats électifs.

Il est coauteur, avec Nicole Péry, d'un rapport sur la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, réalisé à la demande du Premier ministre Lionel Jospin, pour permettre au gouvernement de ce dernier de signer cette Charte du Conseil de l'Europe, que certains socialistes accusaient jusqu'alors de contrevenir aux principes « républicains ».

En , il apporte officiellement son soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn pour l'investiture socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2007, après avoir regretté le retrait des candidatures de Lionel Jospin et de François Hollande

Il est le candidat de la gauche (PS-PCF-PRG-UDB-Kemper 2010-Démocrate du centre) aux élections municipales à Quimper en et gagne les élections le face à la candidate UMP, Marcelle Ramonet.

Le , il cosigne un texte intitulé « Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste », dont le premier signataire est le maire de Paris Bertrand Delanoë, dans la perspective du congrès de Reims du Parti socialiste en .

Sous le quinquennat de François Hollande

À la suite de l'élection de François Hollande, il devient son conseiller intime à l'Élysée[4],[5].

Il fait part de ses réserves sur l'adoption par les couples du même sexe permise par le projet de loi sur le mariage pour tous, car « la seule question qui se pose ne concerne pas les adultes mais les enfants ». Il avance : « tout enfant, quel que soit le cadre de son éducation, doit savoir qu'il a un père et une mère, même s'il est élevé par deux hommes ou deux femmes. Un enfant se construit dans l'altérité des deux genres, féminin et masculin »[6]. Il annonce qu'il respectera naturellement la loi si le projet est adopté et promulgué par le président de la République[7].

La liste qu'il conduit à l'élection municipale de 2014 à Quimper recueille 43,35 % contre 56,65 % à la liste de droite conduite par Ludovic Jolivet. Celui-ci lui succède le et Bernard Poignant démissionne de ses fonctions de conseiller municipal le lendemain.

Le , il annonce qu'il soutient Emmanuel Macron, candidat En marche ! à l'élection présidentielle de 2017. Il quitte son poste au palais de l'Élysée deux jours plus tard[8].

Il écrit plusieurs fois dans l'année des éditos ou tribunes dans le Ouest-France et Le Télégramme.

Responsabilités au Parlement européen

Responsabilités au Parti socialiste

Mandats électifs

Député européen
  • 13/06/1999 - 12/06/2004 : député européen élu en France
  • 13/06/2004 - 07/06/2009 : député européen de la circonscription « Ouest » de France
Député
Conseiller régional
Conseiller général
Conseiller municipal / maire

Autres fonctions et mandats

Mandats intercommunaux

Bibliographie

  • Ma part d'Europe (2004)
  • Langues de France : osez l'Europe ! (2000)
  • Langues et cultures régionales : rapport au Premier ministre (1998)

Distinctions

Sources

  1. a et b Corinne Laurent, « François Hollande et Jean-Yves Le Drian, un tandem en première ligne au Mali », dans La Croix, 10 février 2013, consulté sur www.la-croix.com le 3 avril 2014.
  2. Bernard Poignant, Les Activités commerciales et la vie maritime à Saint-Malo en 1751, DES d'Histoire, Rennes, 1966, 160 p., dirigé par : DELUMEAU, Jean.
  3. À l'Élysée, le salon des recasés, lepoint.fr, 13 mai 2014.
  4. Bernard Poignant, voisin et conseiller très spécial de François Hollande, lexpress.fr, 1er octobre 2012.
  5. Bernard Poignant, l'oreille du président, lemonde.fr, 11 avril 2013.
  6. Bernard Poignant. «On parle peu des enfants!», letelegramme.fr, 28 septembre 2012.
  7. « Mariage pour tous : la gauche finalement pas si unanime » L'Express, 11 janvier 2013.
  8. « Présidentielle. Poignant choisit Macron et quittera l'Élysée jeudi », ouest-france, 21 mars 2017.
  9. Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.

Liens externes

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