Depuis le Chalcolithique, la fabrication des bijoux a tenu une place importante dans l'artisanat, et les Celtes y ont excellé[1].
Ils aiment la parure[1], se peignent le corps, se décolorent les cheveux.
Techniques et matériaux
Ils développèrent diverses techniques d'orfèvrerie[1] encore utilisées :
ciselure, estampage, gravure, poinçonné, découpage à jour, repoussé, cire à fonte perdue, émaux.
Thèmes décoratifs
Animaux, motifs géométriques[2] seront les sources d'inspirations et ces habiles artisans donneront toujours un sens spirituel à leurs représentations.
Le triskèle est largement utilisé dans l'ornementation. Il peut symboliser les trois principaux dieux celtes : Lug, Dagda et Ogme[1] ;
il symbolise également la conception tripartite de la société et de l'individu gaulois : dimension spirituelle, fonction guerrière et fonction productrice. Certains voient dans le triskèle trois jambes humaines[3], comme sur le drapeau de l'île celtique de Man.
Le cheval représente la populaire Épona, protectrice de la nature, elle assure l'abondance à qui traite bien son cheval et son chien[1].
L'oiseau : messager entre le ciel et la terre aura une forte charge spirituelle.
Le serpent quant à lui rampe sur et sous terre, séjours des divinités chtoniques.
Le cerf, le sanglier font encore partie de l'iconographie celtique.
Quant aux entrelacs et aux "clous" on les retrouvera jusqu'à la période chrétienne en Irlande et en Bretagne.
Bracelet en bronze, Tarn, IIIe siècle av. J.-C.
Bracelet en bronze, Troyes.
Boucles de ceinture en fer, Saint-Germain-en-Laye.
Torque en bronze, La Tène, British Museum.
Détail d'un torque en bronze, Saint-Germain-en-Laye.
Fibule à pendeloques en bronze, musée de Munich.
Agrafe d'argent incrustée d'or, British Museum.
Torque en or de la princesse de Vix, Châtillon-sur-Seine, Ve siècle av. J.-C.