• 2012 : lancement de la marque et du réseau iDBUS • 2015 : iDBUS est renommée Ouibus • 2019 : prise de participation majoritaire de la société Comuto ; Ouibus devient BlaBlaBus • 2021 : BlaBlaBus devient BlaBlaCar Bus
Depuis la promulgation de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques (loi Macron) en , la compagnie iDBUS, devenue Ouibus en , ajoute de nouvelles destinations en France, où elle concurrence directement les activités ferroviaires de sa société mère (SNCF) qui la finance à pertes sur ce marché du transport de personnes par autocar[3].
Ouibus, anciennement marque commerciale de la société SNCF-C6 (désormais C6), a été acquise par la société Comuto (BlaBlaCar) en [4]. À cette occasion, la SNCF devient actionnaire minoritaire de BlaBlaCar au même titre que les anciens actionnaires de Comuto (personnes privées et fonds de capital-risque)[5],[6], tandis que Ouibus devient BlaBlaBus, renommé BlaBlaCar Bus au printemps 2021[7].
Histoire
Révélé en sous le nom de « Speed », le service commercial d'iDBUS a été lancé le , desservant Amsterdam, Bruxelles et Londres depuis le premier hub de Paris-Bercy[8],[9]. Une desserte nationale entre Lille et Paris est proposée depuis le [10].
Avec le lancement de la desserte de Milan et Turin, un deuxième hub est créé le à la gare de Lyon-Perrache[10]. Depuis le , la desserte nationale entre Lyon et Paris-Bercy et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle et Lyon est également autorisée[11]. Le , la compagnie ajoute une nouvelle liaison entre Marseille/Aix-en-Provence et Nice, Gênes et Milan[12].
Depuis le , une liaison de nuit est proposée entre Lyon-Perrache et Barcelone[13].
En , un mouvement de concentration commence avec un rapprochement avec Starshipper qui regroupe 32 entreprises indépendantes. La flotte passera à 200 cars[14],[15],[16].
En , la SNCF lance Ouibus dans une augmentation de capital de 16 millions d'euros, portant ainsi le capital à 80,5 millions, pour faire face aux ventes à perte pratiquées sur le secteur[17].
Fin , Ouibus établit un partenariat avec les leaders britanniques (National Express), espagnol (ALSA) et italien pour améliorer son réseau en Europe[18].
Ouibus comptabilise un déficit net de 36,1 millions d'euros en , pour un chiffre d'affaires de 55,3 millions d'euros. Ainsi, depuis , les pertes accumulées atteignent 165 millions d'euros[19].
En , des négociations sont en cours en vue du rachat de 100 % du capital de Ouibus par BlaBlaCar[20]. Le service sera alors renommé progressivement BlaBlaBus[21][source insuffisante]. Le , la direction de Ouibus annonce l'ouverture d'un plan de sauvegarde de l'emploi pour la moitié des salariés de la compagnie[20].
En , BlaBlaCar annonce que les Ouibus seront rebaptisés BlaBlaBus avant la fin de l'année [22]. BlaBlaCar souhaite implanter ces nouveaux cars à l'étranger en reliant 60 villes du Benelux et d'Allemagne[23]. Le rachat par BlaBlaCar est effectif le [4].
Blablacar-Bus n'emploie aucun personnel de conduite et n'exploite aucun autocar en direct. L'activité est sous-traitée à des autocaristes indépendants qui effectuent pour le compte de Blablacar-Bus les liaisons nationales et internationales.
Aucun billet n'est disponible à l'achat dans les autocars. La réservation doit être préalablement faite sur l'application et le site internet de BlaBlaCar.
Matériel roulant
La SNCF achète[Quand ?] 46 autocars auprès de deux constructeurs : Setra et Irisbus[24]. Le parc se répartit entre 26 Setra S 416 GT-HD/2 et 20 Irisbus Magelys Pro[24]. Les véhicules, qui respectent la norme d'émission Euro 5, sont équipés du réseau Wi-Fi, de prises électriques et de toilettes.
Depuis que Ouibus est devenu Blablabus, devenu ensuite BlaBlaCar Bus, les autocars appartiennent désormais aux sous-traitants. Les aménagements intérieurs, services individuels et la livrée varient d'un sous-traitant à l'autre.
Résultats financiers
Pour la première année d'exercice , SNCF-C6 affiche un chiffre d'affaires d'environ 2 millions d'euros[25]. Le résultat est déficitaire à hauteur de 16,6 millions d'euros, ce qui s'explique en partie par le lancement d'activité et l'investissement nécessaire, notamment pour l'achat du parc d'autocars[25].
La situation s'améliore à la suite du rachat de l'activité par Blablacar, avec une rentabilité atteinte dès 2018[26]. Le chiffre d'affaires passe de 130 millions d'Euros en 2019 à 230 millions en 2023[27].
↑Vincent Vérier, « La SNCF vend OuiBus à BlablaCar : La compagnie ferroviaire vend sa filiale de transport en autocar à BlaBlaCar et entre à hauteur de 5 % au capital du premier site européen de covoiturage », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )