Lors de l'établissement de la Colonie du Cap au XVIIe siècle, pour pallier la pénurie de main-d’œuvre et éviter les conflits avec les populations locales pastorales, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales importa des esclaves d’autres régions d'Afrique mais aussi d'Asie, en particulier de Ceylan, de Malaisie et de l'actuelle Indonésie. Après l'abolition de l'esclavage en 1834, les Malais du Cap demeurèrent au Cap, principalement à flanc de colline de Signal Hill (Bo-Kaap et De Waterkant) où ils formèrent une communauté à part entière, principalement peuplée d’ouvriers et d’artisans.
Tourisme
Bo-Kaap est aujourd'hui l'un des quartiers les plus pittoresques de la Métropole du Cap en raison de la persistance de nombreuses ruelles pavées, de maisons peintes aux couleurs pastels et de mosquées dont l'architecture rappelle celle de l'Asie du sud-est. Le musée de Bo-Kaap est aménagé dans une maison de style Cape Dutch datant de 1760 et dont l'une des particularités est d'avoir conservé son Voorstoep, une terrasse située à l'avant de la maison. Le musée présente des objets et des photographies en rapport avec la vie des Malais du Cap durant le XIXe siècle.