Body MinuteBody Minute
Body Minute, stylisée Body'Minute, est une entreprise française de soins de beauté. HistoireBody Minute est fondée par Jean-Christophe David, fils du créateur de la chaîne de coiffure Jean-Louis David[1], en 1998[2],[3]. En 1996, il a l'idée de lancer son propre réseau d’instituts de beauté sans rendez-vous, centré sur le « concept de la minute ». Premièrement connue sous le nom Epil Minute, fin de 1999, le nom des instituts évolue pour devenir Body Minute. En 2013, l'enseigne ouvre en moyenne 40 nouveaux espaces chaque année[4]. En 2017, elle compte 450 instituts et près de 220 franchisés à travers la France[2]. En 2019, le chiffre d'affaires de l'entreprise est de 150 millions d'euros[5]. Affaires judiciairesAccusations de contrefaçon et de concurrence déloyaleÀ partir de 2015, Nivea et Body Minute s'accusent mutuellement de contrefaçon et de concurrence déloyale[1]. En 2016, alors que Body Minute cherche à étendre ses marques à l'échelle européenne, Beiersdorf engage des poursuites contre Body Minute, arguant que son logo rond pourrait prêter à confusion avec celui de Nivea[6]. Jean-Christophe David et les 1800 esthéticiennes travaillant pour Body Minute, s'opposent de Beiersdorf[6]. Accusation de sexismeEn octobre 2024, une cliente porte plainte auprès du jury de déontologie publicitaire après que cette dernière ait découvert un édito sexiste dans un livret publicitaire[7]. Le jury constate que le texte réduit la femme à un « objet au service de l’épanouissement de l’homme qui est défini comme un objectif à atteindre pour cette dernière, par le biais des soins esthétiques ». Campagne de harcèlement contre une créatrice de contenus et publication de faux avisEn octobre 2022, la créatrice de contenus Laurène Lévy, connue pour être militante du bien-être au travail[8], publie sur l'application TikTok, une vidéo humoristique dans laquelle, elle partage son retour d'expérience avec l'enseigne[9]. Cette vidéo n'a pas plu à Jean-Christophe David, qui envoie plusieurs courriers adressés à l’employeur de la créatrice de contenu pour lui demander de lui faire supprimer sa vidéo, et fait venir des huissiers sur le lieu de travail de Lévy pour fouiller les ordinateurs et trouver des preuves de malhonnêtetés. Quelques mois, plus-tard, Lévy est informée en message privé par des esthéticiennes de l'enseigne, qu'un communiqué interne à son sujet, circule pour faire signaler sa vidéo[8]. Dans ce même communiqué, il est également mentionné de publier de faux avis positifs sur les instituts[10],[11]. En décembre 2024, l'enseigne porte plainte contre Lévy[9] pour « dénigrement commercial ». En janvier 2025, l'enseigne publie sur son compte TikTok des vidéos dans lesquelles elle s'en prend directement à Lévy en la surnommant « Laurène la haine »[12]. Ces vidéos font réagir et de nombreux internautes dont la chanteuse Sindy (en), partagent également leurs mauvaises expériences avec l'enseigne[9]. Notes et références
Liens externes
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