Néanmoins, le rugby à XIII reprend place dans la métropole néo-aquitaine en 2019, avec la création d'une section Rugby à XIII féminin chez les Girondins de Bordeaux.
La fédération française de rugby à XV fut exclue du tournoi des cinq nations pour des faits de violence sur ses terrains et d'amateurisme marron. Elle décide alors de radier de nombreux joueurs de sa fédération dont Jean Galia, international français de rugby à XV et champion de France en 1929. il décide d'importer ce code de rugby en France et ce faire organise une tournée de clubs britanniques sur le territoire français.
M. Loze, propriétaire du parc de Suzon et du SA Bordeaux (club de rugby à XV demi finaliste du championnat de France en 1927), se propose d'accueillir l'une des rencontres organisées par Galia en son stade le entre une sélection française montée par Galia et une sélection britannique du Yorkshire. Cet évènement n'est au goût de la fédération française de rugby à XV qui décide purement et simplement de radier sans discussion préalable M. Loze de sa fédération ainsi que son comité directeur composé entre autres de M. Queheillard (secrétaire) et M. Emile Pelot (trésorier). La rencontre organisée de rugby à XIII rencontre toutefois un franc succès et donne naissance à un embryon de ligue de rugby à XIII et donne le point de départ à la création de Bordeaux XIII.
La création du club de Bordeaux XIII est donc à l'initiative de M. Loze, propriétaire du parc de Suzon, secondé par M. Fernand Queheillard (secrétaire) et M. Emile Pelot (trésorier)[3], tous trois annoncent l'équipe qui prend part à la première édition du Championnat de France en septembre 1934 en recrutant des étrangers tels Albert Falwasser (ancien international de rugby à XV maori) et des vedettes du rugby à XV français tels que Robert Chabannes et Marcel Villafranca.
Ses couleurs étaient rouge et blanc, couleurs du club de rugby à XV du Sport athlétique bordelais dont étaient issus les principaux joueurs et dirigeants de Bordeaux XIII[Ref 1]. Après le décès M. Loze en 1938 , M. Rosenblatt prend la présidence dans les années 1930.
Bordeaux XIII fusionne ensuite au niveau des équipes premières avec Côte basque XIII durant les saisons 1946-47 et 1947-48. En 1954, Bordeaux remporte son second championnat[Ref 2]. Plus tard, le club fera une entente avec Facture et la majorité des rencontres se disputeront à Biganos.
Le [Ref 2], Bordeaux quitte la division nationale et disparaît peu de temps après.
La littérature treiziste considère que de grands joueurs ont joué à Bordeaux. On peut ainsi citer, parmi d'autres, le cas de Raoul Bonamy, ancien international de rugby à XV, le néo-zélandais Albert Falwasser.
Quelques jours avant la déclaration de guerre à l'Allemagne en 1940, le club girondin avait réussi à faire signer deux joueurs renommés, le talonneur palois Lassalé, et, fait original, un joueur de pelote basque, Boudon[Ref 2].
L’ailier gersois Raymond Contrastin qui était un des meilleurs marqueur de l’Équipe de France permit à Bordeaux d’être champion de France en 1954.
Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde : Annexe 3 Bordeaux XIII, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASINB000X3Z932), « Sur la Route de Vichy », p. 61-62.
Autres notes et références
↑d'après l'ouvrage de Louis Bonnery, le rugby à XIII le plus français du monde.
↑Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Une grande équipe vient de se constituer à Bordeaux, François Larramendy, Paris-Soir, le 29 septembre 1934.