1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 26 janvier 2013
Bruno Carotti grandit à Clamart, en région parisienne, et rejoint le Montpellier HSC en cadet en provenance du sport-étude de Versailles[1]. À 18 ans, le club ne lui propose pas de contrat aspirant pour manque de physique mais il continue sous licence amateur et reprend ses études[2]. À la suite de la blessure de Thierry Laurey, il est appelé une première fois dans le groupe mais n'entre pas en jeu et fait ses débuts en équipe première le premier , lors du dernier match de la saison face à l'AS Monaco. Les deux équipes se séparent sur un match nul un but partout[3].
En début de saison suivante, il remporte avec les Montpelliérains la Coupe de la Ligue de football, en battant le SCO Angers sur le score de trois buts à un, en jouant au poste de libéro aux côtés de Michel Der Zakarian. En championnat, il s'impose comme titulaire au milieu de terrain et dispute vingt-huit rencontres. Il est appelé par Marc Bourrier en équipe de France espoirs le pour un match contre la Grèce qui se conclut par la victoire des « Bleuets » deux buts à un, les deux buts français étant inscrits par Christophe Dugarry[4]. En fin de saison, il dispute avec les espoirs les Jeux méditerranéens de 1993 où la France remporte la médaille de bronze en battant deux buts à un les Italiens[5].
Bruno Carotti dispute, en , avec les espoirs français le Championnat d'Europe espoirs. Les Français s'inclinent en demi-finale face aux Italiens, cinq tirs au but à trois après un match nul sans buts puis, deux buts à un, dans le match pour la troisième place face aux Espagnols[4]. La même année, le MHSC atteint la finale de la Coupe de France après s'être imposé deux buts à zéro, en demi-finale, face au RC Lens, au stade Félix-Bollaert. Les Montpelliérains sont battus trois buts à zéro par l'AJ Auxerre dans un match à sens unique[6]. Le club termine la saison à la septième place en championnat puis, dispute en juillet 1994, sa seconde finale de coupe de la Ligue face au RC Lens, qui remporte le trophée trois buts à deux. Cette saison voit également Bruno Carotti être appelé en équipe de France A' par Aimé Jacquet, le , face à une sélection francophone[7], il compte au total quatre sélections avec cette équipe.
Après une saison difficile avec le MHSC qui voit le club terminer dix-septième du championnat, Bruno Carotti signe au FC Nantes qui cherche un successeur à Christian Karembeu pour disputer la ligue des champions[2]. Les Nantais se qualifient pour les demi-finales où ils retrouvent la Juventus. Lors du match aller au Stadio Delle Alpi, Carotti est averti à la quinzième minute puis expulsé juste avant la mi-temps sur une simulation de Padovano, « [il] se fait un croc-en-jambe tout seul, tombe et se tord de douleur. Je croyais que le jaune était pour lui, mais non[2] ». Son expulsion, alors que le score est nul et vierge, change le cours du match et les Nantais s'inclinent deux buts à zéro. La victoire trois buts à deux au match retour est insuffisante et le FC Nantes est éliminé au stade des demi-finales[8].
Après deux ans comme titulaire chez les « Canaris », il connaît une saison difficile et ne dispute que vingt-et-un matchs. Contacté par le RC Lens et le Paris SG, il choisit de signer dans le club parisien, pour la saison 1998-1999, afin de se rapprocher de sa famille[3]. Dans une équipe aux nombreuses recrues dont Jay Jay Okocha et Nicolas Ouédec, l'entraîneur Alain Giresse compte sur lui au poste de milieu de terrain défensif[9]. Il est nommé capitaine pour le premier match de la saison, le trophée des champions, le PSG l'emporte un but à zéro face au RC Lens grâce à un but de Yann Lachuer. Une expulsion lors du premier match de championnat face aux Girondins de Bordeaux, au Parc Lescure, match perdu trois buts à un, le fait sortir de l'équipe-type au profit de Pierre Ducrocq et il ne joue ensuite qu'un rôle de remplaçant en défense ou au milieu de terrain. La saison suivante, il se blesse gravement en match de préparation et ne revient qu'en décembre comme titulaire en défense centrale. À la suite d'un drame familial, la mort de son fils, il demande à changer de club et se retrouve prêté à l'AS Saint-Étienne[9]. Avec les « Verts », il ne dispute que dix matchs et marque seulement un but.
De retour au PSG, il est transféré pour 10 000 000 de francs au Toulouse FC où il signe un contrat de trois ans[10]. Le club termine en fin de saison dix-septième du championnat et se voit relégué en division 2 puis à la suite de problèmes financiers en National. Bruno Carotti quitte alors le club toulousain et revient dans son club formateur, qui vient d'être promu en division 1.
Après trois ans en Ligue 1, le MHSC descend en Ligue 2, Carotti, devenu capitaine, joue de moins en moins au fil des saisons. Il prend sa retraite sportive en , année qui voit le MHSC remonter en Ligue 1. Il ne quitte pas le monde du football et entre dans le staff technique du Montpellier HSC en [11]. Il suit pendant deux ans une formation de manager général à l'université de Limoges et le devient directeur sportif du MHSC[12],[13].