Après son mariage avec la fille d'un sénateur, Louisa Frederici, dans l'ouest des États-Unis, Buffalo Bill se voit forcé de combattre ses amis cheyennes dépossédés par la construction du chemin de fer et la destruction de leurs bisons. À la recherche de sa femme dans l'Est des États-Unis, il se révolte contre la civilisation blanche, malgré l'offre d'une médaille présidentielle et une réputation littéraire de héros des guerres indiennes forgée par le journaliste Ned Buntline.
Pour la première fois dans l'histoire du western parlant, les Indiens y ont droit à la parole, revendiquent leurs droits, gagnent des batailles et ne sont plus des pantins juste bons à abattre, si ce n'est dans le film par la bouche de personnages blancs, haïssables - civils comme militaires - pour lesquels "un bon indien est un indien mort". Au contraire c'est l'image du bon sauvage dans la tradition de James Fenimore Cooper qui prévaut. On peut cependant douter que dans la réalité le vrai Cody se soit montré, comme dans le film, profondément troublé par les massacres de bisons auxquels il a largement contribué.
William Wellmann poursuit son approche critique de la conquête de l'ouest qu'il avait entamée l'année précédente dans L'Étrange incident, accablant réquisitoire contre le lynchage.
À l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des États-Unis en , la télévision américaine imitée par la télévision française diffusera ce film, rendant un double hommage au prestigieux personnage du far-west et aux peuples amérindiens.