Côte-Vertu (métro de Montréal)
Côte-Vertu est la station terminus nord-ouest de la ligne orange du Métro de Montréal. Elle est située dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal, province de Québec au Canada. Elle dessert notamment les établissements scolaires Cégep Vanier et Cégep de Saint-Laurent. Mise en service en 1986, elle est en correspondance avec le terminus de bus Côte-Vertu. Situation sur le réseauÉtablie en souterrain, Côte-Vertu est une station terminus de la ligne orange du métro de Montréal, située avant la station Du Collège, en direction de la station terminus Montmorency[3]. Elle dispose des deux voies de la ligne, encadrées par deux quais latéraux. HistoireEn 1700, la côte de Notre-Dame-de-la-Vertu fut créée, aussi appelée Notre-Dame-des-Vertus. Le chemin public a pris le nom de la côte, comme pour la côte Notre-Dame-de-Liesse et la côte Notre-Dame des Neiges. La station s'est brièvement appelée Station de la Côte-Vertu entre mai et novembre 2014[4],[5] avant que la Société de transport de Montréal ne revienne sur sa décision[6],[7]. La station est fermée à l'exploitation entre le et le afin de permettre l'installation d'un appareil de voie en avant-gare de la station, qui fait partie du projet d'un nouveau garage souterrain au nord de la station afin d'ajouter trains additionnels sur la ligne orange[8]. Toutes les lignes de transports en commun desservant la station reprennent leurs parcours habituels[9]. Services aux voyageursAccès et accueilLa station dispose de trois édicules d'accès : Édicule A, 1515, boulevard de la Côte-Vertu et deux secondaires, plus proches d'une bouche couverte : Édicule B, 1510, boulevard de la Côte-Vertu et Édicule C, 1515, rue Édouard-Laurin. L'édicule A comporte quatre sorties: deux vers un terminus d'autobus, une vers la Rue Côte-Vertu et la dernière vers la Rue Décarie. Cet édicule contient un ascenseurs pour les personnes en mobilités réduites. L'édicule B comporte une seule sortie vers la Rue Côte-Vertu. L'édicule C comporte une sortie vers la Rue Édouard-Laurin. Une station de BIXI, un système de vélo en libre-service se trouve à proximité. DesserteCôte-Vertu est desservie par les rames qui circulent sur la ligne orange du métro de Montréal. En semaine de 05h30 à 00h30, le samedi de 05h30 à 01h00 et le dimanche de 05h30 à 00h30. Le rythme de passage est fonction de la période en heures de pointe ou hors heures de pointe, elle varie de 3 à 12 minutes[10]. IntermodalitéLa station est en correspondance avec une station terminus de bus : des lignes STM : 17 Décarie, 64 Grenet, 70 Bois-Franc, 72 Alfred-Nobel, 117 O'Brien, 121 Sauvé / Côte-Vertu, 128 Saint-Laurent, 170 Keller, 171 Henri-Bourassa, 174 Côte-Vertu-Ouest, 177 Thimens, 196 Parc-Industriel-Lachine, 213 Parc-Industriel-Saint-Laurent, 215 Henri-Bourassa, 216 Transcanadienne, 225 Hymus, 368 Avenue-du-Mont-Royal, 371 Décarie, 378 Sauvé / YUL Aéroport, 380 Henri-Bourassa, 382 Pierrefonds / Saint-Charles, 468 Express Pierrefonds / Gouin, 470 Express Pierrefonds, 475 Express Dollard-des-Ormeaux et 968 Trainbus Roxboro / Côte-Vertu[10] ; de la Société de transport de Laval, lignes : 144 Sainte-Dorothée – Métro Côte-Vertu, 151 Sainte-Rose – Métro Côte-Vertu, 713 & 744 Sainte Dorothée et 902 Express Le Carrefour – Métro Côte-Vertu ; de l'Exo La Presqu'Île, ligne 40 Express Gare Vaudreuil – Terminus Côte-Vertu[11]. Elle dispose de 77 places pour les vélos[11]. L'art dans la stationLa station dispose de deux œuvres d'art : la première est située sur la passerelle, réalisée en 1986 par Yves Trudeau, intitulée Relief, négatif positif[12], c'est une sculpture murales réalisées en acier inoxydable, ceinturées par un rayon jaune qui poursuit son parcours sur l'ensemble des murs de la partie supérieure de la station. « il symbolise le fil d'Ariane dans le mythe de Thésée au long de laquelle les passagers parcourent le monde souterrain représenté par les failles en inox. »[13] ; et dans la partie la plus récente de l'édicule nord, une œuvre, réalisée en 2005, d'Éric Lamontagne intitulée Homo urbanus « pour montrer son désintéressement à toute agression, l’Homo Urbanus présente le dos à tout prédateur potentiel. Il pratique le mimétisme urbain qui reflète sur le devant de son corps son environnement immédiat pour se fondre dans l’anonymat de la foule »[14].
À proximitéNotes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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