François Bayrou est le candidat de l'Union pour la démocratie française (UDF). Sa candidature pour l’élection présidentielle de 2007 a été officialisée le par une annonce dans son fief, le Béarn, à Serres-Castet.
José Bové, né en 1953, ancien porte-parole de la Confédération paysanne et figure du mouvement altermondialiste. Il s'est déclaré candidat à la suite d'un appel de plusieurs milliers de personnes en janvier 2007. Il se présente à l'élection « pour redonner l'espoir d'une alternative à gauche » et être « le porte-voix des sans-voix ». C'est la première fois qu'il est candidat à cette élection.
Marie-George Buffet, née en 1949, femme politique, ancienne secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) et candidate sous la dénomination « gauche populaire et antilibérale ».
Arlette Laguiller est la candidate de Lutte ouvrière (LO). Elle déclare le déclare que sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 devrait être la dernière et qu'une jeune militante de Lutte ouvrière lui succédera la fois suivante. Selon elle, « un vivier de jeunes femmes (…) peuvent jouer ce rôle ».
Jean-Marie Le Pen est le candidat du Front national (FN).
Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), ainsi que le Parti populiste, ont répondu favorablement à cet appel. Le , Bruno Mégret a annoncé qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle, mais soutiendrait Jean-Marie Le Pen lors d’une conférence de presse commune avec celui-ci[2].
Lors de la pré-campagne, Jean-Marie Le Pen a fréquemment évoqué les difficultés qu’il éprouvait pour obtenir les 500 parrainages d’élus nécessaires à la validation de sa candidature et dénonçait en particulier la publication des listes de parrains.
Ségolène Royal a été officiellement désignée candidate du Parti socialiste (PS) à l’issue d’un vote des militants le . Elle a obtenu 60,66 % des suffrages, contre 20,69 % à Dominique Strauss-Kahn et 18,66 % à Laurent Fabius. Ce vote des militants est une règle utilisée depuis 1994. Il s'agit de la première candidature de Ségolène Royal.
Lors d’un congrès extraordinaire le , le PRG a décidé par 473 voix contre 208 de ne pas présenter de candidat (Christiane Taubira étant candidate à la candidature) et de conclure un accord global avec le Parti socialiste (36 circonscriptions réservées[3]).
Les instances du MRC ont décidé à 84 %, le , de ne pas présenter la candidature de Jean-Pierre Chevènement et soutenir Ségolène Royal dès le premier tour.
Gérard Schivardi, maire de Mailhac, investi, le , candidat à la présidentielle par les 46 délégués de 300 maires, soutenu par le Comité national pour la reconquête de la démocratie et par le Parti des Travailleurs (PT). Il s'est présenté comme « candidat de maires ».
Les personnalités suivantes n'ont pas réussi à réunir toutes les conditions pour déposer un dossier de candidature valide avant le à 18 heures au Conseil constitutionnel (en particulier l'obtention de 500 parrainages d'élus) :
D'autres personnalités s'étaient déclarés éventuels candidats pendant un temps mais se sont désistés avant la date fatidique du dépôt officiel des candidatures :