Tirant ses inspiration du disco, de la soul et du hip-hop, il s'oriente en tant qu'artiste dans la musique house et la techno rave au début des années 1980[4]. Au fil de sa carrière, il joue dans de nombreux clubs et anime l'émission Essential Mix de la BBC Radio One. Il est nommé en 1996 et 1997 « meilleur DJ du monde » par DJ Magazine, puis « meilleur DJ de ces 25 dernières années » par Mixmag[5],[6]. Surtout connu pour ses performances en DJ set, Carl Cox produit tout de même de nombreux morceaux et fonde ses propres labels Intec Records et 23rd Century Records. En 2008, le documentaire Carl Cox 24/7 suit l’artiste durant 12 mois consécutifs tout en retraçant sa carrière[4].
Biographie
Carl Cox grandit en Angleterre. Ses parents sont originaires de la Barbade[1]. Cox commence le DJing à l'âge de huit ans avec des albums soul de ses parents. Il achète ensuite ses propres albums, et obtient une platine tourne-disques à 15 ans[1]. Il quitte ses études en ingénierie électronique six mois après avoir commencé, pour devenir un disc jockey à plein temps[1]. Les influences musicales de Carl Cox varient entre le disco, le rare groove et le hip-hop à la fin des années 1970 et début des années 1980, mais trouve finalement sa voie dans la scène house britannique[1]. Il lance sa carrière musicale au milieu des années 1980 en tant que disc jockey techno hardcore et rave[1].
Il doit sa notoriété au fait qu'il est le premier à avoir travaillé sur quatre voire cinq platines en même temps au lieu des deux conventionnelles. De plus en début de carrière, il scratchait sur certains morceaux. En 1994, Cox effectue un mixset rave à la soirée The Raving Society du festival Mayday, qui sera diffusé par la chaîne télévision allemande VIVA par satellite et qui fera de lui une star dans le monde[réf. nécessaire]. En 1995, Cox fait paraître le mix F.A.C.T.1, mélangeant différents styles musicaux (techno, trance, D3). En 1996, Carl Cox fait paraître son premier album studio, At the End of the Cliche[7], suivi le 15 juin 1999 d'un second intitulé Phuture 2000 au label Moonshine Music[8].
Au fil de sa carrière, il joue dans des célèbres clubs tels que Shelly's, Sterns Nightclub, Heaven, Angels, Fuse et l'Hacienda, de festivals comme l'Electric Daisy Carnival, Tomorrowland ou l'Ultra Music Festival, et est maintenant à la tête de deux labels discographiques Intec Records et 23 rd Century Records. Il possède également une résidence au célèbre club d'Ibiza, le Space, qu'il abandonne après quinze ans de présence, en 2016, à la suite du départ du propriétaire historique, Pepe Rosello[9] : la dernière session de son set « Music is Revolution » se déroule tout l'été jusqu'au 20 septembre 2016 ou Carl Cox termine en mixant toute la nuit[10],[11]. Dans le documentaire de 45 minutes, Space Is The Place, sorti le 30 novembre 2016, le DJ rend un dernier hommage à l’établissement et en dévoile les coulisses[12].
Bien qu'il ait produit et remixé quelques hits, dont certains auront marqué le milieu de la techno à la fin des années 1990 et durant les années 2000, il est plus connu pour ses mix et ses shows radio que pour ses productions musicales.
Cox joue durant le passage au millénaire à Sydney en Australie, puis à Hawaï[13]. Il anime plusieurs fois sur la chaine de radio Kiss FM, et l'émission Essential Mix sur BBC Radio One entre 1998 et 1999. Cox apparaissait souvent à Ibiza aux côtés de Kryoman(en)[14],[15].
Le DJ lance la première édition de son propre festival house et techno en avril 2016, le PURE festival, en Australie[16]. Cette année là, le festival a lieu les 23 et 24 avril à Sydney et à Melbourne et accueillera Joseph Capriati, le duo Format:B, DJ HMC et Eric Powell[17].
Carl Cox met fin à son émission Global Radio fin février 2017. Après 16 ans de diffusion et 700 épisodes ce rendez-vous de deux heures par semaine était l'un des plus suivi sur Mixcloud où Carl Cox trône en n°1 avec près de 200 000 abonnés. Produite par The Radio Department, qui travaille aussi avec John Digweed, Adam Beyer et Armin Van Buuren, l’émission est diffusée via un réseau d’une centaine de stations radio (bande FM et web) à travers le monde[18].
Carl Cox lance sa propre ligne de vêtement en 2018. Le DJ propose deux collections afin de refléter les différents aspects de sa personnalité : « Carl Cox Club Classics » et « Carl Cox Motor Sports ». La première reprend certaines paroles cultes de ses tracks et autres de ses maximes, telles que « Techno should scare the sh*t out of you » (« La techno devrait vous filer une putain de frayeur »). La seconde, quant à elle, évoque sa passion pour les engins motorisés, en particulier les deux-roues[20].