Jusqu'en 1860, le nom officiel était en italien : Castagnera.
Géographie
Localisation
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Ancien hameau d'Aspremont détaché en 1874. Village situé à hauteur de Carros, mais en rive gauche du Var[1], à 18 km de Nice.
Géologie et relief
Ce petit village de l’arrière pays niçois qui tient son nom d’un châtaignier séculaire qui offrait un abri aux voyageurs, est très étendu. Le châtaignier donne son nom au village et figure dans les armoiries de la commune.
Ce petit territoire qui domine la vallée du Var se trouve au centre d’un paysage de collines boisées. Il se compose de plusieurs hameaux aux noms évocateurs : les Moulins, la Grotte, la Garde, le Vignon, le Cabrier, le Carretier... Son plus ancien quartier, le Masage, aux rues pavées et passages voûtés date de 1870.
Village niché sous le mont Cima, point culminant de la commune avec ses 154 m d'altitude.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 972 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Levens », sur la commune de Levens à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 35,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,8 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Castagniers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43 %), zones urbanisées (22 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Castagniers est le fief des Borriglione jusqu’à la Révolution française. En 1874, Castagniers ainsi que la commune de Colomars se détachent d’Aspremont à la demande de la population et deviennent ainsi deux communes indépendantes.
En , un incendie brûle plus de 100 hectares de forêt sur la commune[18].
La commune refuse de construire le quota de logement sociaux prévu par la loi, la plaçant ainsi dans une situation d'illégalité. La municipalité défend ce choix et les électeurs ne semblent pas vouloir la sanctionner aux élections, en effet, le maire est constamment réélu depuis 1977. Cependant, ce "plébiscite" constant est à nuancer car il n'y a pas d'opposition.
Castagniers a toujours, depuis l'après-guerre, voté relativement à droite. Ces dernières décennies, les habitant.e.s ont même tendance à choisir la droite extrême. Ils ont par exemple accordés 67,29% de leurs suffrages à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2022.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2022, la commune comptait 1 674 habitants[Note 4], en évolution de +4,89 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le moulin à huile, qui fonctionne depuis 1250, comme à l'ancien temps même s'il s'est un peu modernisé depuis. Il est entretenu par la famille Spinelli[34].
D'argent à la branche de châtaignier fruitée au naturel et posée en pal ; au chef d'azur chargé de trois coquilles renversées d'or et mal ordonnées[38].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 504 p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]